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Nicolas Doze critique vertement la politique de Pierre Moscovici

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« Vous pensez que c’est l’Europe qui nous impose sa politique et qu’on n’a pas grand-chose à faire ? », demande Thierry Ardisson. Ni une, ni deux, Nicolas Doze, chroniqueur éco pour BFM TV, s’empare du sujet et se lance dans une tirade digne de l’anaphore présidentielle de François Hollande face Nicolas Sarkozy.

« Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à faire un pas en avant, un pas en arrière systématiquement. Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à balancer des bobards dans la tête des gens. Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à dire que neuf Français sur dix échapperont à la hausse d’impôts. Ce n’est pas l’Europe qui oblige le président de la République François Hollande à dire : ‘Je vais baisser la TVA qu’a laissée Nicolas Sarkozy’. Il a laissé une TVA à 19,6 et on l’augmente en janvier… »

Et d’ajouter, face à un Pierre Moscovici, sans voix : «  Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à dire qu’on baisse les dépenses publiques alors qu’on ne fait que réduire la progression des dépenses publiques. Ce n’est pas l’Europe qui nous oblige à dire qu’on n’augmente les impôts des ménages que de trois milliards d’euros alors qu’on les augmente de dix milliards d’euros, la même hausse subie en 2013. À un moment, il faut avoir un peu de cohérence et d’honnêteté dans ses propos. » Enfin le chroniqueur conclut : « C’est le concours Lépine de l’amateurisme et de l’improvisation. »

Une intervention que Thierry Ardisson n’a pas hésité à mettre en parallèle avec une chronique de Gaspard Proust qui avait imité François Hollande et son incapacité à se faire comprendre sur les thématiques économiques. Ce à quoi le ministre de l’Économie a répondu en disant qu’en effet la tirade de Nicolas Doze relevait plus du sketch que de l’analyse économique.

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