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Soixante-seize députées et sénatrices contre le sexisme

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La rédaction du magazine ELLE a choisi de réunir les femmes politiques « qui subissent au quotidien le sexisme ordinaire » le temps d’une photo, sur les marches de la cour d’honneur de l’Assemblée nationale, le 16 octobre dernier. Le symbole est d’autant plus important que c’est, en effet, à l’Assemblée que les réflexions sexistes fusent le plus.

« Au moins celle-là, elle est baisable ! », aurait lancé un député à l’égard de Danielle Auroi, élue EELV, et présidente de la commission des Affaires européennes. Et d’ajouter : « Je propose que chaque fois que des députés se permettent des réflexions sexistes, on les intedise de questions au gouvernement, pendant un trimestre, par exemple ». « Durant les débats sur le mariage gay, je ne supportais plus ce discours où les femmes étaient faites pour la maison et les hommes pour la vie active », a témoigné, de son côté, Catherine Coutelle (PS).

Aucune députée UMP ne s’est cependant jointe à l’opération. « Certains membres du parti » ont craint « que la gauche instrumentalise cet événement à son avantage », selon les propos d’un collaborateur de Valérie Pécresse, rapportés dans ELLE.

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