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Un nouvel épisode de la saga judiciaire Eric Woerth

24.10.2013 par La Rédaction

Convoqué jeudi 24 octobre devant la commission d’audition de la Cour de justice de la République, l’ancien ministre UMP du Budget et du Travail, Eric Woerth doit une nouvelle fois s’expliquer sur la vente « bradée » de l’hippodrome de Compiègne, dans l’Oise, en 2010. L’occasion pour JOL Press de revenir sur cette affaire judiciaire.

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Après avoir été envoyé en correctionnelle dans l’affaire Bettencourt le 7 octobre dernier, Eric Woerth connaît un nouvel épisode dans son marathon judiciaire. Soupçonné d’avoir bradé la cession de l’hippodrome de Compiègne, le député de l’Oise est convoqué, jeudi 24 octobre, devant la Cour de justice de la République (CJR), chargée d’enquêter et de juger les infractions délictueuses ou criminelles des membres du gouvernement commis dans l’exercice de leurs fonctions. Elle aura ainsi la possibilité de décider d’une mise en examen d’Eric Woerth.

57 hectares de forêt pour 2,5 millions d’euros

Les faits remontent au 16 mars 2010 lorsqu’il a validé, en tant que ministre de Budget, par arrêté, la vente d’une parcelle de 57 hectares de la forêt de Compiègne – comptant un hippodrome et un golf –, propriété de l’Etat, à la Société des courses de Compiègne, pour 2,5 millions d’euros.

Une somme jugée excessivement sous-évaluée : ces terrains ont été en effet estimés entre huit et dix millions d’euros par un rapport d’experts remis à la CJR. Cette cession s’est faite de gré à gré, empêchant ainsi toute concurrence. De plus, l’opération n’avait pas été approuvée par le Parlement, alors qu’il s’agissait d’une forêt domaniale.

A la suite d’une plainte de sept députés socialistes, la CJR avait ouvert, en janvier 2011, une enquête « pour prise d’intérêt illégale » visant l’actuel maire de Chantilly. Il y a été entendu quatre heures, sous le statut de témoin assisté. En tant que patron de Bercy, il était suspecté d’avoir joué de son influence pour favoriser ses proches, et notamment sa femme, Florence Woerth, qui dirigeait à l’époque une écurie de courses.

Le dossier Compiègne à l’origine de l’affaire Cahuzac

À la suite du recours gracieux de Philippe Berger, secrétaire général du Syndicat national unifié des personnels des forêts et de l’espace naturel qui espérait faire annuler la vente, un expert indépendant, chargé de l’enquête, a été désigné par Bercy, dès la prise de fonctions de Jérôme Cahuzac en mai 2012. Le rapport, publié en un temps record, a conclu, à la surprise générale, au blanchiment total d’Eric Woerth. Cette étude avait été qualifiée de « grotesque » à l’époque par le député PS Christian Bataille, à l’origine des poursuites judiciaires dans le dossier Compiègne. Quant à Eric Woerth il s’était déclaré « soulagé ».

Rappelons que c’est ce rapport qui a conduit le site d’investigation Mediapart à s’intéresser au ministre socialiste Jérôme Cahuzac. Le journaliste Philippe Riès interrogé par Jol Press explique que « Fabrice Arfi a été interloqué par l’empressement qu’a eu Jérôme Cahuzac, à peine nommé ministre délégué au Budget, à blanchir Eric Woerth, son prédécesseur, sur l’affaire de l’hippodrome de Compiègne. C’est le point de départ de son enquête. »

Nouveau volet dans cette affaire

Dans un courrier adressé au ministre du Budget, le syndicat majoritaire de l’Office national des forêts, le Snupfen, a invité, mercredi 23 octobre, Bernard Cazeneuve à agir en justice pour faire annuler la vente qu’il estime illégale. « Eric Woerth n’avait pas le pouvoir en mars 2010 d’autoriser la vente à la place du Parlement, et on ne pouvait se passer de mise en concurrence préalable », des propos rapportés par Reuters. Le syndicat se fonde sur les conclusions du rapporteur public au tribunal administratif de Paris qui préconisait son annulation pour non-respect du code général de la propriété des personnes publiques.

La Rédaction


Cour de justice de la République Eric Woerth Jérôme Cahuzac
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