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A l’est, des Ukrainiens amoureux de l’Europe

28.11.2013 par La Rédaction

Depuis plusieurs jours, les manifestants n’ont pas quitté les rues de Kiev. Alors que l’Ukraine vient de mettre un terme au projet de partenariat économique avec l’Union européenne, toute une frange de la population se mobilise en faveur de cette alliance avec « l’ami » européen.

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Comme toujours en Ukraine, lorsqu’un enjeu politique divise le pays, deux clans se forment. A l’est, les Ukrainiens russophones, éloignés de l’Europe mais proches de l’ex-URSS. A l’ouest, les Ukrainiens proches de la Pologne, de l’ancien empire austro-hongrois et donc de l’Europe, et aujourd’hui, de l’Union européenne.

100 000 manifestants à Kiev

Ce sont ces derniers qui sont descendus pour manifester leur colère ces derniers jours.

Dimanche 24 novembre, ils étaient plus de 100 000 sur la place Maydan de Kiev, rappelant ainsi les jours de la « révolution orange » de 2003-2004. Cet hiver-là aussi, l’Ukraine avait été divisée en deux territoires distincts, les pro-Viktor Ianoukovitch d’un côté, les pro-Viktor Iouchtenko de l’autre. C’est ce dernier, europhile et libéral qui avait fini par remporter la bataille.

Dans les rues de Kiev, plusieurs dizaines de milliers de personnes, autant de drapeaux européens, signes avant-coureur d’une volonté ukrainienne d’entrer dans le giron de Bruxelles.

« Aujourd’hui, il ne s’agit plus de choisir une politique en particulier, il s’agit d’exprimer des valeurs que nous avons choisies. Il n’y a pas que des drapeaux politiques ici », explique ainsi une manifestante interrogée par Euronews.

 

Ioulia Timochenko en chef de file

Aujourd’hui, et selon un sondage indépendant, 45% de la population souhaiterait que l’Ukraine effectue un virage européen, contre 14% qui préfère Moscou à Bruxelles.

En chef de file de cette masse populaire et europhile, l’ancienne Premier ministre Ioulia Timochenko. Bien qu’emprisonnée, celle-ci a demandé à ses partisans de maintenir la pression de la rue au moins jusqu’au sommet européen de Vilnius, les jeudi 28 et vendredi 29 novembre.

Alors que l’Ukraine a décidé de « privilégier les relations économiques avec la Russie », les manifestants pro-européens veulent remettre cet accord sur la table et poursuivre l’élan donné par le président Ianoukovitch en faveur d’une plus grande proximité avec l’Union européenne.

Durant les manifestations, c’est la fille de l’ancienne Premier ministre emprisonnée qui s’est fait le relais de sa mère pour appeler à poursuivre le mouvement.

« Je pense que ce n’est que le début d’une révolution qui va nous rapprocher de l’Europe », explique Evguenia Timochenko au micro d’Euronews. « Nous n’avons que cinq jours et nous croyons que si les gens restent ici et se battent au côté des politiques […] nous pouvons faire en sorte que le gouvernement ukrainien signe l’accord d’association avec l’Union européenne ».

L’Ukraine est-elle prête pour l’Europe ?

Comme après la chute de l’URSS, une certaine partie de l’Ukraine espère vivre mieux en se tournant vers l’Europe. « En Ukraine, il existe une partie de la population  qui voudrait s’écarter le plus possible de la Russie, malgré les intérêts économiques, espérant vivre mieux en Europe », peut-on lire sur La Voix de la Russie.

Du temps de l’Union soviétique, l’Ukraine représentait 25% du potentiel économique de l’URSS, de quoi alimenter de nombreux espoirs.

Cependant, certains Ukrainiens restent très attachés à la Russie, pays qui leur est intimement lié depuis le XVIIème siècle.

« Il y a une autre partie de la population qui comprend que le chemin menant à l’enfer est pavé de bonnes intentions », peut-on encore lire sur La Voix de la Russie.

Enfin, il y a également ces Ukrainiens, conscients du danger de l’entrée d’un pays encore faible dans un marché-libre dans lequel ses produits ne pourront être compétitifs.

« D’une part, le marché se remplit de produits de qualité, d’autre part, des milliers de gens perdent leur travail, ceux qui produisent les articles sont incapables de tenir la concurrence. C’est-à-dire que nous détruisons notre marché intérieur. En même temps, cela créé des problèmes aux frontières avec la Russie. Donc, sans liens institutionnels avec l’Europe, nous allons avoir un tas de problèmes », explique ainsi Mikhail Progebinsky, directeur du centre des études politiques de Kiev, dans des propos retranscris sur La Voix de la Russie.

La Rédaction


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