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Chefs d’entreprise, cessez de vous indigner, agissez!

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Eux qui, chaque jour, dans leur entreprise sont habitués à agir, ils ne comprennent pas que d’autres décident à leur place qui ils doivent embaucher, où ils doivent investir et pourquoi l’argent qu’ils gagnent si durement doit leur être confisqué. Ils n’acceptent plus le niveau actuel des charges sociales qui rend si difficile de recruter dans un pays qui compte plus de 3 millions de chômeurs.
 
Ils ne tolèrent plus d’être toujours davantage mis à contribution alors que le secteur public (et la suppression de l’unique jour de carence dans la fonction publique vient d’en faire l’éclatante démonstration) renforce son statut de secteur protégé. Ils sont las d’être régulièrement montrés du doigt, sans cesse contrôlés, toujours suspectés, eux qui respectent les règles que d’autres bafouent en toute impunité.
 
La fiscalité rétroactive, les dispositifs à géométrie variable qui changent au gré des lois de finances les font même douter de la parole publique.
 

Du chaos ne peut pas naître la solution

 
En résumé, les chefs d’entreprise en ont assez de subir.
 
Cette situation justifie-t-elle la grève des impôts ou le refus de s’acquitter des cotisations sociales ? La réponse est non. Ce n’est ni notre culture, ni notre intérêt. Croire que du chaos peut naître la solution, c’est au mieux faire preuve d’une grande naïveté et, au pire, jouer à l’apprenti sorcier.
 
À la CGPME nous avons toujours pensé que le monde du travail ne doit pas simplement être régi par les seules lois du marché mais qu’il doit légitimement être articulé autour de valeurs faites de liberté, de travail et de partage, ce que nous appelons le « libéralisme tempéré ».
 
Ces valeurs, aujourd’hui menacées, il est temps de les diffuser, de reprendre en main notre destin, de cesser de subir.
 

Baisser les dépenses publiques sans sacrifier l’investissement

 
Partout où se lèvent les impôts, des hommes et des femmes d’entreprise doivent être présents demain pour stopper l’inflation fiscale qui nous grignote, au niveau national ou territorial, depuis des années, pour faire en sorte que la baisse des dépenses publiques se concrétise enfin sans sacrifier pour autant l’investissement. Pour éviter, par exemple, que la taxe foncière ne bondisse de plus de 20% en 5 ans !
 
C’est pourquoi la CGPME lance un appel aux chefs d’entreprise pour qu’ils se mobilisent en se portant candidat sur les listes électorales, lors des prochaines élections municipales.
 
Il nous faut agir là où se prennent les décisions. Le reste n’est que littérature.
 
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