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Les fonctionnaires algériens réclament une augmentation de leur salaire. Tous les fonctionnaires, sans exception, et surtout les plus aisés, quitte à choquer l’opinion publique.
Des sénateurs exigeants
La contestation monte dans les rangs des membres du Sénat algérien qui, malgré leur salaire équivalent à plus de 15 SMIG mensuels, exigent du gouvernement une nouvelle augmentation.
Actuellement, les sénateurs d’Algérie touchent chaque mois plus de 300 000 dinars, soit l’équivalent de 2 500 euros. Un salaire nettement supérieur à la moyenne nationale, mais pour certains de ces élus, la compensation financière n’est pas encore suffisante.
En effet, les sénateurs qui ont déjà occupé la fonction de ministre dans un gouvernement réclameraient aujourd’hui une hausse de leurs indemnités, selon une information relayée par le site TSA.
« Les ministres retraités touchent plus de 380 000 dinars par mois. L’indemnité versée par le Sénat aux sénateurs ministres est insignifiante », explique une source qui a requis l’anonymat, au journal en ligne.
Cette source cite même des noms. Djamel Ould Abbès, Said Barkat, Boubekeur Benbouzid, Nouara Saidia Djâafer, Hachemi Djiar, El Hadi Khaldi, Salah Goudjil et Amar Mekhloufi. Ils sont tous anciens ministres et mériteraient un salaire plus important, explique l’un de ces sénateurs.
« On fait le même travail que les autres sénateurs élus ou désignés et donc on a droit à des indemnités plus élevées », déclare-t-il au magazine TSA.
Les Algériens choqués
Bien entendu, cette nouvelle ou rumeur a vite fait le tour du Web et les réaction des Algériens choqués ne se sont pas fait attendre. Sur les réseaux sociaux, la classe politique algérienne a essuyé de nombreuses critiques.
« Qu’ils prennent tout et qu’ils nous laissent en paix. On leur demande juste de ne pas parler au nom des Algériens. »
« Qu’avez-vous fais quand vous étiez ministres? Prenez l’argent, le pétrole, le gaz et l’or, et foutez le camp. RENDEZ NOUS NOTRE PATRIE. »
« Qu’ils rendent compte d’abord de leurs biens acquis au début de leur carrière et à la fin de leur carrière s’ils ont la moindre honnêteté !!! »
« Certains « rechigneurs » et éternels « critiqueurs » me diront qu’il existe une majorité d’Algériens qui ne touchent pas plus de 20 000 dinars par mois soit 170 euros. Oui, mais ceux-là ne sont pas considérés comme des citoyens, mais comme des sujets, des moutons… des mules. L’avoine leur suffit et moi avec bien sûr », peut-on lire sur Internet.