Site icon La Revue Internationale

Être bilingue retarde la démence de cinq ans

bilinguisme-demence.jpgbilinguisme-demence.jpg

[image:1,l]

Être polyglotte permettrait de retarder la venue d’une éventuelle démence intellectuelle. C’est ce que viennent de prouver des chercheurs dans une étude parue dans la revue Neurology.

Une différence d’environ 5 ans

C’est en étudiant le cas de 650 personnes que ces chercheurs ont confirmé leur hypothèse. Sur ces patients, les scientifiques ont établi deux diagnostics, le premier concernant le bilinguisme et le deuxième la démence.

Selon les conclusions de ces diagnostics, les patients qui parleraient couramment deux langues auraient moins de chances de contracter plus tôt une maladie de type Alzheimer. Cette différence serait donc d’environ 5 ans.

« Ces découvertes laissent penser que le bilinguisme a une influence plus forte sur la démence que tous les médicaments. Cela fait de l’étude de la relation entre bilinguisme et cognition une de nos priorités », explique ainsi Thomas Bak, professeur à l’université d’Edimbourg et signataire de l’étude.

Un critère géographique à prendre en compte

Les chercheurs à l’origine de cette étude comptent désormais se concentrer sur les mécanismes cérébraux qui permettent ce retard et donc le déclenchement de la démence.

Cependant, certaines données sont également à regarder avec recul. En effet, dans certains pays, comme l’Inde qui a participé à l’étude, parler plusieurs langues est tout à fait normal et fait même partie du quotidien tandis que dans les pays anglo-saxons, l’anglais est souvent la seule langue pratiquée par les habitants.

Serait-on alors moins les cibles de la démence en Inde qu’aux Etats-Unis ?

> Lu sur Pourquoi Docteur

Quitter la version mobile