Site icon La Revue Internationale

G. Zimmerman arrêté pour violence conjugale

[image:1,l]

Le meurtrier de l’adolescent noir américain Trayvon Martin a de nouveau été inculpé, lundi 18 novembre, en Floride. La police a déclaré qu’elle avait reçu l’appel d’une femme de 27 ans, prénommée Amantha Scheibe, qui a assuré que George Zimmerman l’avait menacée avec une arme, qu’il avait brisé une table et qu’il l’avait poussée à l’extérieur du domicile. « George Zimmerman a été inculpé pour agression aggravée -un délit grave-, violence conjugale et dommages dans propriété d’autrui », a précisé le shérif.

Récidive

Ce n’est pas la première fois que George Zimmerman fait parler de lui depuis son acquittement, le 13 juillet dernier. Déjà au mois de septembre, son épouse a contacté la police après qu’il l’ait menacée avec un couteau et un pistolet. Le vigile de quartier avait déjà été arrêté pour un excès de vitesse dans le Texas. Une arme à feu avait été retrouvée dans son véhicule.

Colère et Indignation

L’acquittement de George Zimmerman a suscité une vague d’indignation aux États-Unis. Il effectuait une ronde de surveillance une nuit de février 2012, dans un quartier de la banlieue de Sanford, dans le centre de la Floride, lorsqu’il a croisé le chemin de Trayvon Martin, un jeune afro-américain, âgé de 17 ans, et l’a abattu d’une balle dans le coeur, pensant qu’il allait sortir une arme de sa poche.

Des milliers d’Américains ont manifesté leur colère en descendant dans les rues des grandes villes du pays pour s’opposer au verdict. Le symbole du sweat à capuche que portait Trayvon Martin le soir où il a été tué est devenu le signe de ralliement de la mobilisation, symbole d’un crime commis pour délit de faciès.

« Si j’avais un fils, il ressemblerait à Trayvon » a de son côté déclaré Barack Obama un mois après le meurtre de l’adolescent, en mars 2012. Face à la mobilisation massive, le président des Etats-Unis avait appelé la population au calme. « Je demande maintenant à tous les Américains de respecter les appels à la réflexion dans le calme lancés par deux parents qui ont perdu leur jeune fils » avait-t-il déclaré, affirmant que la mort de Martin constituait une « tragédie non seulement pour sa famille, non seulement pour une communauté, mais pour l’Amérique ».

Affaire Renisha Mcbride

Depuis le début du mois de novembre, une autre affaire rappelant celle de Trayvon Martin secoue les Etats-Unis. Un résidant d’une banlieue de Detroit, Ted Waffer, a tué une adolescente afro-américaine en pleine nuit, d’une balle en plein visage alors qu’elle était venue demander du secours à la suite d’un accident de voiture.

Quitter la version mobile