• À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
La Revue Internationale
  • UNION EUROPÉENNE
  • RUSSIE
  • AMÉRIQUES
  • ASIE
  • AFRIQUE
  • MOYEN-ORIENT
  • LE MONDE DE DEMAIN
Actualités

Les rebelles touaregs accusent l’armée malienne d’exactions

30.11.2013 par La Rédaction

Une manifestation spontanée, à l’initiative de rebelles touaregs de Kidal, a empêché la visite du Premier ministre malien, jeudi 28 octobre. L’incapacité des forces françaises et onusiennes à rétablir le calme dans la région laisse planer le doute quant à la véritable volonté de la communauté internationale à laisser l’administration de Bamako se réinstaller dans la ville.

[image:1,l]

Le nord du Mali s’enflamme. Jeudi 28 novembre, des rebelles touaregs, et parmi eux des femmes et des enfants, ont envahi l’aéroport de Kidal – seule ville du pays qui n’est pas encore revenue sous contrôle malien  – interdisant l’accès des lieux au Premier ministre.

Exactions de l’armée malienne durant une manifestation

Les forces françaises et onusiennes présentes sur place n’ont pas permis le retour à l’ordre et le Premier ministre Oumar Tatam Ly a dû annuler sa visite.

Au cours de cette manifestation, l’armée malienne aurait tiré sur la foule à balles réelles, faisant un mort et cinq blessés. La Coordination des Mouvements de l’Azawad a immédiatement réagi, condamnant une exaction de l’armée sur des femmes et des enfants.

« La Coordination des Mouvements de l’Azawad condamne fermement cet acte barbare et injustifié perpétré contre des femmes et des enfants innocents », ont déclaré les responsables des mouvements dans un communiqué commun.

Cet « acte de forfait de l’armée malienne » donne les preuves de « l’incapacité » et de la « haine », ont encore estimé les responsables rebelles qui appellent la communauté internationale, « notamment la Minusma et Serval » à « prendre toutes les mesures nécessaires pour exiger l’arrestation des auteurs de ces actes criminels ».

La France trop complaisante ?

La présence des forces françaises sur place lors de cette manifestation sème une nouvelle fois le trouble dans les esprits maliens. Quelques jours auparavant, de nombres Maliens, résidant à Bamako, sont descendus dans la rue pour manifester contre la politique française sur place.

Au nord, alors que Kidal n’est toujours pas revenu dans le giron malien, les forces de l’opération Serval semblent faire preuve de complaisance à l’égard de la rébellion touarègue.

Une attitude confirmée par certains observateurs sur place. « Les forces de la Minusma et celles de la France ne contrôlent pas Kidal parce qu’elles ne veulent pas le faire ! », s’indigne Francis Simonis, chercheur pour le Centre d’études pour les mondes africains, actuellement au Mali.

« Le problème n’est pas militaire, mais politique. […] Peut-on sérieusement croire que Serval et la Minusma n’ont pas les moyens de sécuriser l’aéroport de la ville ? », s’interroge-t-il encore.

[Lire l’intégralité de l’interview de Francis Simonis]

Les rebelles touaregs se réservent le droit « d’assumer leur responsabilité »

Depuis plusieurs mois, Kidal est aux mains des rebelles touaregs réunis au sein du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), du Mouvement arabe de l’Azawad (MAA) et du Haut conseil pour l’unité de l’Azawad (HCUA).

Les hommes armés de ces derniers mouvements auraient dû être cantonnés, après les Accords de Ouagadougou du 18 juin dernier, permettant ainsi le retour de l’administration malienne dans la capitale de l’Azawad – territoire revendiqué par les Touaregs. Or, depuis la signature de ces accords, les rebelles contrôlent toujours ce territoire.

Accusés de vouloir jouer la carte de la victimisation, ces rebelles touaregs estiment pour leur part avoir fait suffisamment d’efforts.

« Les Mouvements, depuis la signature de l’accord de Ouagadougou le 18 juin dernier, ont suffisamment fait de concessions pour aboutir à une solution pacifique à ce conflit » et face à ce qu’ils qualifient « d’attitude irresponsable des autorités maliennes », se réservent le droit « d’assumer leur responsabilité ».

La Rédaction


Mali Manifestations MNLA Touaregs
Tribune à la une
Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile

Otages en Iran : ne nourrissez pas le crocodile
Hamid Enayat est un analyste, militant des droits de l’homme et opposant politique iranien basé en France. ...

Idées
lri-ipad

Newsletter

Pour vous abonner à la newsletter La Revue Internationale, remplissez le formulaire ci-dessous.

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

Nouveaux tirs de missiles nord-coréens

27.03.2023
En Continu
La population mondiale pourrait bientôt décroître

La population mondiale pourrait bientôt décroître

27.03.2023
En Continu
Discours de Biden à Ottawa

Discours de Biden à Ottawa

26.03.2023
En Continu
La visite de Charles III reportée 

La visite de Charles III reportée 

25.03.2023
En Continu
Sur le même sujet
<strong>La politique intérieure et extérieure du Kazakhstan : une opportunité pour renforcer les liens entre Paris et Astana</strong>

La politique intérieure et extérieure du Kazakhstan : une opportunité pour renforcer les liens entre Paris et Astana

22.12.2022
Actualités

Une fois de plus, cette année écoulée aura été riche en bouleversements politiques. L’année 2022 restera marquée au fer rouge par le conflit en Ukraine et ses secousses aux quatre

Flagrant délit de désinformation pour Moscou

Flagrant délit de désinformation pour Moscou

26.10.2022
Actualités

Mercredi 26 octobre, le gouvernement slovène a fait savoir que le gouvernement russe avait utilisé des photos de déchets slovènes, prétendant qu’il s’agissait de déchets ukrainiens, pour étayer sa thèse

L’attaque du pont de Kertch fragilise Poutine

L’attaque du pont de Kertch fragilise Poutine

09.10.2022
Actualités

Suite à l’attentat perpétré sur le pont de Crimée samedi matin ayant causé la mort de trois personnes et l’effondrement partiel de la structure, Vladimir Poutine a convoqué lundi 10

Humayoon Azizi, l’ambassadeur qui résiste aux talibans

Humayoon Azizi, l’ambassadeur qui résiste aux talibans

15.08.2022
Actualités

Depuis la chute du régime, l’ambassadeur d’Afghanistan à Paris, Humayoon Azizi, refuse de reconnaître les talibans, et continue d’exercer sa représentation diplomatique au nom de la République islamique d’Iran.  Réduction

Revue Internationale
  • Facebook
  • Twitter
  • RSS
  • Grand Angle
  • Idées
  • En Continu
  • Union Européenne
  • Russie
  • Amériques
  • Asie
  • Afrique
  • Moyen-Orient
  • À propos
  • L’équipe
  • Contact
  • Mentions légales
  • Politique de confidentialité
© 2017 La Revue Internationale. Tous droits réservés.
Scroll to top
Aller au contenu principal