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Première plainte contre le Gardasil, vaccin anticancer du col de l’utérus

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A 15 ans, et comme plusieurs millions de jeunes filles françaises à l’époque, Marie-Océane Bourguignon a été vaccinée de manière préventive contre le cancer du col de l’utérus grâce à un vaccin qui venait tout juste d’être mis en vente par le laboratoire Sanofi Pasteur MSD, le Gardasil.

Un vaccin à l’origine d’une défaillance du système nerveux

Aujourd’hui, elle accuse le laboratoire pharmaceutique, et ce vaccin jugé miracle à l’époque, en 2006, d’être à l’origine de graves effets secondaires sur son système nerveux central et vient de déposer une plainte au pénal.

C’est après la première injection du vaccin, le 11 octobre 2010 que Marie-Océane Bourguignon commence à souffrir, temporairement, de vertiges et de vomissements. Elle ne s’inquiète pas immédiatement et reçoit une seconde injection le 13 décembre 2010.

C’est alors que quelques semaines plus tard, la jeune fille est hospitalisée à la suite de nouveaux vertiges et vomissements, mais également d’une difficulté à marcher. Un premier diagnostic tombe rapidement, Marie-Océane Bourguignon aurait une encéphalomyélite aigue dissimulée (Emad) ou une sclérose en plaques (SEP). Au mois d’avril suivant, la patiente ne peut plus marcher et malgré les lourds traitements subis, elle est victime de nouvelles poussées inflammatoires et perd la vue. Ce n’est qu’en avril 2012 que son état se stabilisera finalement.

Pas de lien de causalité pour Sanofi Pasteur

Défendue par Me Jean-Christophe Coubris, Marie-Océane Bourguignon a déposé une plainte auprès du tribunal de Bobigny pour « atteinte involontaire à l’intégrité de la personne ».

Pour appuyer ses accusations, la plaignante s’appuie sur deux expertises commandées par la Commission régionale de conciliation et d’indemnisation des accidents médicaux (CRCI) qui établit un lien de causalité entre la vaccination au Gardasil et le début de la maladie de la jeune fille.

Pourtant, si cette expertise a été reconnu par le laboratoire Sanofi Pasteur, ce dernier conteste les faits et plaide le hasard. En effet, le laboratoire estime que cette double étude s’appuie « uniquement sur la constatation d’une coïncidence temporelle » sans prouver pour autant un lien de cause à effet.

> Lu sur La Dépêche.fr

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