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Retour sur la polémique du manifeste des «343 salauds»

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Une pétition pour le droit à la prostitution

Inspiré du manifeste pro-avortement «343 salopes» de 1971, le manifeste des « 343 salauds » qui devait initialement être publié dans le magazine Causeur  le 7 novembre a été mis en ligne dès mercredi 30 octobre.

Les 19 signataires s’opposent à la proposition de loi de la députée PS Maud Olivier, qui prévoit entre autres la pénalisation des clients des prostituées. « Nous ne défendons pas la prostitution, nous défendons la liberté. Et quand le Parlement se mêle d’édicter des normes sur la sexualité, notre liberté à tous est menacée » détaille le collectif composées de personnalités issues, pour la plupart, du monde culture et des médias. 

De vives réactions

Cette pétition a déclenché la colère et l’indignation des travailleurs du sexe comme Morgane Merteuil, escort et représentante du Syndicat des travailleurs du sexe (Strass), qui a jugé le manifeste « totalement déplacé ».

Les féministes ont également manifesté leur mécontentement comme Anne Zelensky, présidente de la Ligue du droit des femmes qui  a aussitôt réagi  dans une tribune publiée dans le journal Le Monde. Interrogée par JOL Press, elle a estimé que ce manifeste n’avait rien à voir avec que le manifeste de 1971, dont elle est à l’origine.  « La comparaison est inopportune. (…) Dans notre cas, il s’agissait vraiment d’une libération puisque nous revendiquions la levée d’un interdit : celui de disposer de nos maternités. Dans le cas des 343 salauds, c’est l’inverse : ils demandent à reconduire un asservissement objectif, celui de se prostituer. On ne vend pas son corps impunément. On le fait par contrainte économique surtout »

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Manifeste des «343 salauds»: une travailleuse du sexe répond

Ils viennent des milieux de la culture et des médias, sont « libertins ou monogames, fidèles ou volages », mais ont un point commun : ils ont tous signé le « manifeste des 343 salauds ». La tribune, baptisée « Touche pas à ma pute ! », sera publiée dans le prochain numéro du mensuel « Causeur », début novembre. Critiqué par les féministes, mais également par certains travailleurs du sexe, le manifeste entend protester contre la proposition de loi visant à pénaliser les clients des prostituées…>> Pour lire la suite de l’article

 

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«Connards», «lapins-crétins»: les 343 salauds sévèrement critiqués

Au lendemain de la parution du manifeste des « 343 salauds » baptisé « Touche pas à ma pute », les réactions fusent. Féministes, travailleurs du sexe, députés et internautes ont sévèrement critiqué l’initiative lancée par le magazine « Causeur » qui a publié le manifeste sur son site…>> Pour lire la suite de l’article

 

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«343 salauds»: rien à voir avec le Manifeste de 1971

La pétition contre l’abolition de la prostitution baptisée « Touche pas à ma pute ! », publiée dans le prochain numéro du mensuel « Causeur », a suscité la colère de plusieurs associations féministes. Anne Zelensky, présidente de la Ligue du droit des femmes, a été l’une des premières à réagir dans une tribune publiée dans le journal Le Monde. Interrogée par JOL Press, cette ancienne signataire du Manifeste pro-avortement «343 salopes», emmené par Simone de Beauvoir et publié en avril 1971 dans Le Nouvel Observateur, revient sur le lien paradoxal entre les deux manifestes…>> Pour lire la suite de l’article

 

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