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La liste est longue des mouvements de contestation qui n’ont pas attendu les syndicats pour faire entendre leur colère : le collectif des « dindons » pour la refondation de l’école ; celui des frontaliers qui « ne veulent pas se faire plumer » ; celui des employés à domicile ; mais aussi les « abeilles » qui regroupent des salariés de compagnies d’assurance, d’entreprises de courtages et de mutuelles ; les « moutons » qui dénoncent une hausse de leurs cotisations pour le Régime social des indépendants (RSI) ; ou encore les « Tondus », petits entrepreneurs qui ont décidé de ne plus payer leurs charges patronales.
Parmi eux, on retiendra cette année :
Les Bricoleurs du Dimanche
Frappés par la justice d’une interdiction de travail dominical, Castorama et Leroy Merlin avaient choisi de continuer à ouvrir certains de leurs magasins en Ile-de-France, et ce malgré la menace d’une astreinte de 120 000 euros par magasin et par dimanche ouvert.
Les Bonnets rouges
Le bonnet rouge, symbole de la lutte bretonne contre l’écotaxe, a fait son apparition fin octobre.
Les autoentrepreneurs
La mobilisation des « Poussins » (#pioupiou sur Twitter), ces auto-entrepreneurs farouchement opposés à tout projet de loi qui viendrait détricoter le statut d’auto-entrepreneuriat en France, a connu un succès certain cet été.
Les artisans « sacrifiés »
Les artisans et commerçants, qui se sentant menacés de disparaître sous le poids grandissant des prélèvements sociaux et fiscaux ont lancé mercredi 13 novembre une campagne pour appeler les Français à défendre leurs entreprises de proximité. Le mouvement, lancé sur Internet par l’organisation patronale des artisans et commerçants, indique avoir collecté 50 000 signatures en une journée.