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Adieu, Seigneur Rochereau !

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Le lundi 10 décembre 2013, pendant que tous les regards étaient tournés vers l’Afrique du Sud, où les Grands de ce monde rendaient un dernier hommage à Nelson Mandela, la République Démocratique du Congo organisait des funérailles nationales en l’honneur de Pascal Tabu Sinamoyi qui est décédé le 30 novembre dernier à Bruxelles. 

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De ce talentueux artiste musicien, d’aucuns n’ont retenu que le qualificatif de « roi de la Rumba congolaise ». Parce qu’il était le seul de sa classe à avoir su, à l’école primaire, qui était Pierre Marie Philippe Aristide Denfert-Rochereau[1], on retient également de Tabu Ley le sobriquet de Seigneur Rochereau.

Pourtant, aux yeux de quelques militants, le Seigneur Ley restera un vrai patriote. On en veut pour preuve, les paroles de la chanson « Congo avenir », lesquelles évoquent patriotiquement la République Démocratique du Congo, le pays des ancêtres. Ainsi apprend-on que ce pays sera sauvé, tôt ou tard, par ses enfants qui, à travers le monde, sont en train d’apprendre.

Après une cérémonie d’hommage au Palais du Peuple[2], sous un ciel triste, transportée par des agents de la police nationale congolaise, la dépouille de Tabu Ley a été inhumée au cimetière de la N’Sele, dans la périphérie de Kinshasa. Adieu, Seigneur Rochereau !



[1] Un militaire français qui est resté célèbre pour avoir dirigé la résistance de la place forte de Belfort durant la guerre franco-prussienne de 1870. Cela lui a valu le surnom de « Lion de Belfort ».

[2] Le Parlement situé dans la commune de Linguala, l’un des arrondissements de la ville de Kinshasa.

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