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Album de RSF: 100 dessins pour la liberté de la presse

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Vingt et un ans après son premier album dédié aux dessinateurs de presse, l’ONG Reporters Sans Frontières a décidé, en collaboration avec l’association Cartooning For Peace, de dédier son prochain numéro au travail des dessinateurs de presse.

L’album intitulé « 100 dessins de Cartooning for Peace pour la liberté de la presse » – dans les kiosques le 5 décembre – rassemblera les dessins de 50 dessinateurs du monde entier, mais également des textes du prix Nobel de la paix et ancien secrétaire général des Nations unies, Kofi Annan, ainsi que du caricaturiste Plantu. 100% des recettes sont reversées à l’ONG pour soutenir les journalistes à travers le monde. 

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Le dessin de presse : un langage universel ? 

Imaginée par le dessinateur français Plantu, Cartooning for Peace est née après la polémique des caricatures de Mahomet en 2005. Le Secrétaire général de l’ONU, Kofi Annan, et le caricaturiste ont invité, le 16 octobre 2006 au siège des Nations unies, à New York, douze dessinateurs de presse autour d’une conférence sur le thème « Désapprendre l’intolérance ».

De cette rencontre a emergé l’initiative Cartooning for Peace / Dessins pour la paix, dans le but de « promouvoir une meilleure compréhension et un respect mutuel entre des populations de différentes croyances ou cultures, en utilisant le dessin de presse comme moyen d’expression d’un langage universel » explique l’association sur son site officiel

Un webdoc sur les dessinateurs de presse

En mai dernier, à l’occasion de la journée mondiale de la liberté de la presse, le réalisateur Olivier Malvoisin est parti à la rencontre de dessinateurs de presse dans différents contextes sociaux et politiques du monde. De ces rencontres, il a tiré un documentaire, Fini de rire, ainsi qu’un webdocumentaire afin de mieux comprendre le quotidien des dessinateurs de presse aux quatre coins du globe et de faire un état des lieux de la profession.

« Le dessinateur dans sa fonction sociale et journalistique conteste, touche à la limite, interroge, montre les failles, montre les rugosités du cadre dans lequel il travaille. Dans le webdocumentaire, on a un bel aperçu de là où se trouve la limite, là où se trouve le tabou du rapport du pays à la liberté d’expression », selon le réalisateur.

« Les dessinateurs de presse occupent une place particulière dans un journal, car leur travail n’est pas basé sur l’enquête ou sur des sources: ils sont des créateurs artistiques. De plus, les dessinateurs de presse sont une porte d’entrée dans le journal. Le dessin est la première chose que l’on voit en ouvrant un journal, ils sont donc exposés autant que l’éditorialiste » poursuit-il.

Une quarantaine de dessinateurs y apportent leur témoignage, dont Plantu, Kichka, Kroll, Hachfeld, Kianoush ou encore Rayma Suprani, tous partenaires de l’association « Cartooning for peace ». 

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