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Ce que propose l’UMP pour «redresser» la France

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Pour Jean-François Copé, la situation économique du pays est telle qu’il est grand temps de proposer des mesures d’urgence pour « redresser » le pays. C’est dans cette perspective que son parti a souhaité organiser un séminaire, ce mercredi 18 décembre. « Je prône la baisse de l’ensemble des cotisations familiales qui serait transférée pour partie sur une hausse de la TVA et pour partie sur une baisse des dépenses publiques », expliquait-il déjà, dans une les colonnes des Echos le 10 décembre dernier.

« Cette TVA antidélocalisation fera partie des mesures d’urgence que nous proposerons avec Luc Chatel, Hervé Mariton et Eric Woerth lors de notre séminaire du 18 décembre, dont l’aboutissement sera le conseil national du 25 janvier. Notre parti sera appelé à voter ces mesures pour dire qu’un autre chemin, celui de la liberté, est indispensable. Il faut mettre le paquet sur toutes les mesures qui facilitent la production et l’embauche en France », ajoutait-il.

Pas besoin de 110 propositions, 5 ou 6 grandes décisions suffisent

Seront étudiées, pendant le séminaire, la suppression des 35 heures « dans le privé comme dans le public », la « baisse massive des impôts adossée à une baisse des dépenses publiques », la « réduction des contraintes administratives », la « baisse de l’ensemble des cotisations familiales », l’instauration d’une « TVA anti-délocalisation » ou encore la fusion administratives des régions et départements, pour créer des « grandes régions ».

« Le pays n’a pas besoin de 110 propositions modèle Mitterrand ou 60, façon François Hollande. Elle a besoin de 5 ou 6 grandes décisions concernant le travail, les retraites, les impôts, l’école, l’insécurité, l’immigration », explique-t-il. « Pas en cinq ans, mais en six mois, par ordonnances, comme De Gaulle en 1958, sur la base d’un pacte législatif avec les Français. »

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