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La Corée du Nord chercherait à créer une unité de chasse composée de pilotes acceptant de se jeter délibérément sur les objectifs définis, à l’image du Japon de la Seconde guerre mondiale. Confrontée à une pénurie de carburant et incapable d’assurer l’entretien de sa flotte, l’armée de l’air de Kim Jong-un serait toutefois capable de faire décoller des appareils devenus obsolètes bourrés d’explosifs, de les faire voler sur de courtes distances et s’écraser sur les cibles – Séoul, la capitale du Sud par exemple, si proche de la frontière, ou des bases militaires américaines en cas de conflit.
Les chasseurs français de type Mirage ont la cote à Pyongyang
C’est pour cette raison que Pyongyang aurait réussi à obtenir du Brésil qu’il lui vende des chasseurs français de type Mirage. Une mission se serait rendue à Brasilia pour fixer les conditions d’achat. Le projet est sous la responsabilité du général Dong-chuk, qui a repris ses activités après une période d’absence. L’ensemble de l’opération serait doté d’une enveloppe de 50 millions de dollars, mais le « deal » avec le Brésil s’élèverait à sept millions de dollars pour huit appareils. Ces chiffres sont incertains et d’autres sources évoquent 12 chasseurs.
Un nouveau moyen de pression sur Séoul
Ces chasseurs se seraient trouvés, alors, sur la base brésilienne d’Annapolis, où ils étaient désactivés. Pyongyang aurait insisté pour conserver intacts les systèmes de vol et de tir. Pyongyang n’aurait pas révélé officiellement à Brasilia l’usage des appareils au sein d’un escadron de pilotes suicides mais pour le service secret ABIN il ne fait aucun doute que la Corée du Nord cherche un nouveau moyen de faire pression sur le régime de Séoul. Un secret absolu a été exigé par les parties à tous les participants aux négociations du fait des sanctions qu’a édictées l’ONU contre la Corée du Nord. Ni Moscou, ni Washington – pour lequel Brasilia a peu de secret – n’auraient été prévenus.
Les mirage seraient arrivés en Corée du Nord le 2 décembre
Leur transport, par voie maritime et sous responsabilité brésilienne, était initialement prévu en début d’année 2014, il aurait été anticipé – on en ignore la raison – pour six des huit appareils qui viendraient d’arriver – le 2 décembre – au port de Nampo. Au moment de l’accostage, des pilotes brésiliens auraient gagné Nampo pour instruire leurs homologues coréens. Les Mirage auraient depuis été transférés à la base numéro 1 de Pyongyang où ils seraient modifiés par les Nord-Coréens eux-mêmes afin d’embarquer le maximum de matière explosive, du napalm et de l’uranium appauvri.
Pyongyang lorgne aussi sur des Jaguar nigérians
Toujours avec l’ambition de constituer une unité aérienne suicide, le bureau militaire de l’ambassade de Corée du Nord à Abuja, au Nigeria, aurait proposé à ce pays de lui acheter des chasseurs Jaguar d’occasion ainsi que des moteurs du chasseur chinois J-7. Pyongyang serait prête à verser dix millions de dollars ainsi qu’à céder deux Mig-29. L’affaire aurait été portée jusqu’à la présidence mais la Nigerian Air Force s’avèrerait intéressée par les Mig qui moderniseraient sa flotte.