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Des graffitis pour dénoncer l’explosion de la criminalité en Malaisie

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On le surnomme le « Banksy de Malaisie ». Artiste-graffeur lituanien, Ernest Zacharevic fait le tour du web depuis quelques semaines. Sa dernière œuvre qui révèle le problème de la criminalité, a été recouverte d’une couche de peinture par les autorités. Des passants ont cependant pris soin de la prendre en photo avant sa disparition et l’ont largement diffusée sur les réseaux sociaux, rapporte un article de Courrier International.

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C’est dans la ville malaisienne de Johor Bahru – connue pour son parc Legoland, et plus tristement pour son taux élevé de criminalité – que l’artiste urbain Ernest Zacharevic a choisi de réaliser ses œuvres murales. Munis de sa bombe de peinture, en pleine nuit, le jeune artiste de 27 ans a représenté sur un mur blanc une femme Lego portant un sac Chanel suivi par un Lego armé d’un couteau. L’image a rapidement fait le tour du web : des dizaines de milliers de personnes ont « liké » la photo et l’ont partagé sur Facebook. Les internautes ont commenté l’image en apportant des témoignages d’agressions qu’ils avaient subies.

« Mes tableaux sont toujours une réponse à l’environnement social auquel je suis exposé », a déclaré l’artiste dans une interview accordée à la BBC. « J’ai remarqué que beaucoup de gens ne se sentaient pas en sécurité. Tous ceux à qui j’ai parlé, et quelle que soit leur situation vous disent de « prendre soin de vous  et de cacher votre sac ».

Un mur dédié aux graffitis

Devant l’ampleur de la mobilisation, les autorités ont envisagé de créer un mur spécialement dédié aux graffitis. Le Conseil municipal de Johor Baru a ainsi récemment confirmé qu’ils étaient à la recherche d’un endroit approprié, soulignant que « les dessins sur le mur ne devaient pas heurter les sensibilités des autres races et religions dans le pays multi-culturel », rapporte le site malaysien Themalaymailonline.com.

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