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Des médecins tentent de calculer la consommation d’alcool de James Bond

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L’agent secret le plus connu de sa génération semble avoir un fort penchant pour l’alcool. Tous les fans le savent, James Bond carbure à la « vodka martini », mais « au shaker, pas à la cuillère », comme il se plaît à le rappeler régulièrement.

11 500 ml d’alcool en 14 aventures

C’est face à cette observation que des scientifiques britanniques ont voulu se pencher sur la consommation d’alcool de l’agent 007. Le constat est alarmant, James Bond risque d’importants problèmes de santé.

En effet, dans une étude publiée dans la revue médicale britannique BMJ, ces médecins ont relu dans les moindres détails les 14 romans de Ian Fleming, auteur de la saga James Bond, afin de mesurer la consommation d’alcool du héros.

Les scientifiques ont alors observé que l’agent secret, tout au long de sa carrière – du moins celle décrite dans ces livres – avait consommé 1 150 unité d’alcool, ce qui correspond en Grande Bretagne à 11 500 ml ou encore 9 200 grammes d’alcool pur.

James Bond, cet alcoolique invétéré

Les chercheurs ont ensuite tenté de faire une moyenne de la consommation quotidienne d’alcool par James Bond en excluant de leurs calculs, par exemple, les jours d’emprisonnement, d’hospitalisation ou de convalescence de l’agent secret.

Conclusion : James Bond consomme 92 unités d’alcool par semaine, soit 736 grammes. Sachant que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) place à 210 grammes la limite au-dessus de laquelle la consommation est considérés comme excessive, 280 grammes la limite pour une consommation « à risque » et 420 grammes pour une consommation « nocive », les médecins ont conclu sans difficultés que l’agent 007 présentait « un risque considérable de développer une maladie du foie, une cirrhose, de devenir impuissant ou d’avoir d’autres problèmes de santé liés à l’alcool, ou encore de se blesser sérieusement et de mourir en raison de son alcoolisme ».

Et les médecins britanniques de conclure : « Nous reconnaissons que la fréquentation des terroristes internationaux […] peut conduire à la boisson, mais nous conseillerions à M. Bond de consulter […] et de réduire sa consommation à des niveaux moins dangereux ».

> Lu sur L’Express

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