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EN DIRECT – Premières victimes françaises en Centrafrique

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Dans la nuit de lundi 10 décembre à mardi 11 décembre, deux soldats français, appartenant au 8ème régiment de parachutistes d’infanterie de marine de Castres, ont perdu la vie au cours de combats survenus dans la capitale centrafricaine, Bangui.

Deux soldats de Castres morts à Bangui

L’information a été confirmée par l’Elysée, il s’agit des deux premières victimes de cette opération à laquelle prennent part 1 600 soldats français et qui vise à rétablir le calme dans un pays en proie au chaos depuis plusieurs mois.

A l’annonce de cette information, le président François Hollande, actuellement en Afrique du Sud à l’occasion de l’hommage national consacré à l’ancien président Nelson Mandela, a fait savoir qu’il se rendra à Bangui, dans la soirée, avant de regagner la France.

1 600 soldats français déployés

Les forces françaises sont au complet en Centrafrique depuis samedi 7 décembre. Leur mission, que le président français a d’ores et déjà annoncé « rapide et efficace », consiste à « désarmer toutes les milices et groupes armés qui terrorisent les populations » et à « se déployer le plus rapidement possible et partout où il y a des risques pour la population, avec les forces africaines présentes qui sont au nombre de 2 500 soldats », annonçait François Hollande, lors du déploiement des forces françaises.

Depuis la chute du président François Bozizé et l’arrivée au pouvoir de Michel Djotodia, ancien chef de la Séleka, cette rébellion qui avait provoqué le coup d’Etat, la République Centrafricaine n’est jamais parvenue à retrouver une stabilité. Les conflits qui opposaient au départ les hommes de la Séléka au pouvoir se sont rapidement transformés en conflits confessionnels, opposants chrétiens et musulmans, si bien qu’aujourd’hui des ONG comme des dignitaires des Nations Unies n’ont pas hésité à qualifier de « génocide » la situation actuelle dans le pays.

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