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15 600 emplois détruits au troisième trimestre
L’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee) a confirmé, ce mercredi 11 décembre, le recul de l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles au troisième trimestre (-0,1%). Cela représente une destruction de 15 600 emplois (contre -17 000 prévu lors de la précédente estimation et -24 000 initialement).
A l’inverse, l’Insee a revu à la hausse son estimation du solde net de postes détruits au deuxième trimestre, 37 700 contre 34 600 dans sa publication précédente.
Sur douze mois, à la fin du mois septembre, le nombre de destructions d’emplois dans le privé s’élève à 132 500.
L’industrie et la construction en difficulté
Ce recul de 0,1% de l’emploi salarié dans les secteurs marchands non agricoles s’explique principalement par les très mauvaises « performances » de l’industrie et de la construction.
Le communiqué de l’Insee précise : « Dans l’industrie, l’emploi baisse de 0,5 % (-14 600 postes) au troisième trimestre, après des pertes d’emplois plus importantes au deuxième trimestre. Sur un an, l’industrie a perdu 56 600 postes (soit -1,7 %). L’emploi dans la construction diminue au troisième trimestre (-6 700 postes, soit -0,5 %) et sur un an, la construction a perdu 27 600 postes, soit -1,9 %. ».
La situation s’améliore dans le tertiaire, grâce à l’intérim
Le secteur tertiaire enregistre au troisième trimestre, une quasi stabilité des ses effectifs (+5 600), après une destruction de 14 700 postes au trimestre précédent. Cette bonne performance est évidemment à mettre en lien avec la situation de l’intérim, comme le précise le communiqué : « Les intérimaires, comptabilisés dans le secteur tertiaire quel que soit le secteur dans lequel ils effectuent leur mission, contribuent à la hausse de l’emploi dans ce secteur. ».
L’emploi intérimaire a en effet connu une hausse de 1% entre mai et juillet et septembre, ce qui peut être interprété comme le signe annonciateur d’une embellie prochaine sur le marché de l’emploi.