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Ils ont disparu en 2013 (1)

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Nelson Mandela

[image:2,s]Le monde le savait en sursis depuis plusieurs mois. L’ancien président sud-africain Nelson Mandela, grande figure de la lutte contre l’Apartheid et de la réconciliation raciale s’est éteint dans la soirée de jeudi 5 décembre. Retour sur une personnalité hors du commun à laquelle la planète rend désormais hommage.<!–jolstore–>

 

Pierre Mauroy

[image:3,s]L’ancien Premier ministre socialiste de François Mitterrand, Pierre Mauroy, s’est éteint à l’âge de 84 ans, le 7 juin dernier. Maire de Lille pendant 28 ans, de 1973 à 2001, chef de trois gouvernements d’Union de la gauche jusqu’en 1984. Député du Nord (1973-81 et 1986-1992), député européen (1979-1980), président du Conseil régional du Nord-Pas-de-Calais (1974-1981) et président de la Communauté urbaine de Lille (1989-2008), il avait été sénateur de 1992 à 2011. « C’est un pilier du socialisme démocratique » qui s’en est allé, a déclaré le ministre des Affaires étrangères Laurent Fabius.

Margaret Thatcher

[image:4,s]Née Margaret Roberts, Margaret Thatcher est devenue députée conservatrice de Finchley, dans le nord de Londres en 1959 et elle y est restée jusqu’en 1992. Ministre de l’Education, elle a challengé l’ancien Premier ministre Edward Heath pour le poste de leader du parti conservateur en 1975. Elle a remporté les élections en 1979, 1983 et 1987. Elle a notamment conduit le Royaume-Uni à la victoire face aux Argentins lors de la guerre des Falklands. Sur le terrain social, son action a largement divisé les Britanniques qui, aujourd’hui encore, l’adorent ou la haïssent… Comme en témoignent les Unes de la presse britannique au lendemain de sa mort.

Hugo Chavez

[image:5,s]Le leader vénézuélien, qui avait installé une « Révolution bolivarienne », souffrait d’une nouvelle infection des voies respiratoires provoquée par la faiblesse de son système immunitaire. Il respirait avec une sonde trachéale et subit une chimiothérapie très puissante. Ses jours ont pris fin le 5 mars dernier. Homme de controverses, il était décrié pour ses relations étroites avec divers dictateurs et sa gouvernance autoritaire, malgré de nombreuses réformes sociales. 

Jorge Videla

[image:6,s]Mort en prison le 17 mai dernier alors qu’il avait été condamné lors de quatre procès différents pour crimes contre l’humanité, Jorge Rafael Videla était à la tête de la junte militaire qui s’empara du pouvoir en Argentine en 1976, s’attaquant à tous ceux qui s’opposaient à son leadership.

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