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Jazzycolors enchante la scène parisienne

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Le Festival Jazzycolors, récemment organisé dans 25 centres étrangers de la capitale pour la onzième fois, est devenu, au fil du temps, une vraie référence musicale de la scène parisienne. Basée sur la découverte des talents venus d’ailleurs, la manifestation prône l’originalité, la qualité et l’innovation.
 
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Le festival a déjà accueilli des musiciens célèbres du groupe Schultzing, le guitariste Wolfgang Muthsipel ou le fameux tromboniste Nils Sandgren, ainsi que de nouveaux espoirs du jazz mondial, tel Maxime Bender 4-tet, grâce à qui la très populaire World music revisite le jazz classique, funk ou groove.
 
Le pianiste bosniaque Bojan Zulfikarpasic, plus connu comme Bojan Z, est depuis 2008 le parrain du festival. Il continue la promotion de différents talents d’autres horizons, entreprise par le compositeur et batteur suisse, Daniel Humair.
 

Artistes balkaniques au premier rang

 
Zulfikarpasic a comme chaque année montré sa forme et son grand et inclassable talent, jouant simultanément ou alternativement sur son Fender Rhodes et le piano à queue, au Centre Wallonie-Bruxelles. Ce musicien qui s’est spécialisé aux Etats Unis a obtenu plusieurs fois l’European Jazz Prize, le Prix Django Reinhardth le Prix des Victoires de la Musique.
 
Le succès grandissant du Jazzycolors a encouragé d’autres pays à présenter leurs musiciens et faire partie integrante de cette manifestation internationale sous le ciel parisien. Après l’Azerbaïdjan, l’Italie, la Belgique ou le Mexique, c’est le représentant croate qui a capté l’intêret du public. Pianiste de formation, le Zagrébois Matija Dedic a étudié à Graz, chez d’emminents professeurs : Harald Neuwirth, Bill Dobins, Hal Galper, John Taylor et Barry Harris.
 
Véritable vedette du jazz du sud-est européen, Dedic est aussi compositeur. Issu d’une famille de musiciens célèbres, il est souvent sur scène avec sa mère, la chanteuse Gabrielle Novak. Dernièrement, ils ont reçu un tonnerre d’applaudissements à Vienne, durant la Semaine de la culture croate. Avec son père Arsène, Matija a participé ces jours-ci au festival Bitef de Belgrade. Le public français l’avait apprécié comme finaliste du Festival de Montreux, en 2002. Actuellement, il joue ses propres compositions à l’Institut hongrois, situé prés du jardin du Luxembourg, où il propose des oeuvres de Wagner, Verdi et la musique de la Croate Dora Pejacevic.
 
L’ex-centre yougoslave, devenu serbe pour on ne sait pas quelle raison, a proposé aux Parisiens le haut niveau du projet artistique multimédia Serbe jazz Bré. Issus de la nouvelle générations, des musiciens de qualité proposent un riche mélange d’héritage musical serbe et de jazz contemporain.
 
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