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Un événement. Tandis que le PSG de l’ère qatari fait beaucoup jaser pour ses fonds quasi-illimités, un nouveau débat s’est ouvert dimanche dernier, avant le coup d’envoi du match de clôture de la 15e journée de L1. En n’alignant aucun Français en statut de titulaire sur la pelouse du Parc des Princes pour affronter l’Olympique Lyonnais, Laurent Blanc est entré dans l’histoire du championnat français. 4 Brésiliens, 3 Italiens, 1 Argentin, 1 Néerlandais, 1 Uruguayen et 1 Suédois, le compte est bon.
Pour des Parisiens entrés dans une nouvelle dimension, peu importe les débats nationalistes, seuls les résultats du terrain détiennent la vérité. Et vu l’ampleur du score infligé aux Lyonnais, difficile de donner tort aux choix de l’entraîneur. Un onze titulaire qui n’aura tenu qu’une période, puisque pour les 45 dernières minutes, Laurent Blanc a lancé Blaise Matuidi en remplacement d’un Thiago Motta qui ressentait une gêne. Le club qui domine le football français est mondialisé. Et si ça peut en irriter certains en dehors de la bulle francilienne, à l’intérieur de l’institution on s’agace de telles remarques.
Un cas quasi-similaire à l’OM
Lors de la deuxième journée de la saison 2003-2004, l’Olympique de Marseille avait aligné un onze titulaire ne comprenant que des joueurs ayant joué pour des sélections étrangères pour la réception de l’AJ Auxerre. Seulement, certains des Phocéens possédaient la double nationalité et n’ont donc pas été comptabilisés comme étrangers. Le Paris SG est donc bien la seule formation française à avoir aligné un onze 100% étranger, ce qui l’a fait entrer encore un peu plus dans l’histoire.
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