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Face à la rapidité des réseaux sociaux, il semble que les services de santé publique ne fassent pas le poids. En effet, grâce aux messages envoyés par les internautes via Twitter, le site de micro-blogging pourrait bien plus facilement repérer les pics de gastro-entérites et donc prévoir les épidémies.<!–jolstore–>
C’est l’Autorité britannique des aliments, (Food Standard Agency –FSA) qui l’affirme après avoir remarqué que pour une région donnée, les premiers messages d’alerte repérés sur Twitter précédaient d’un mois les alertes confirmées de l’agence gouvernementale PHE (Public Health England).
Repérer « dégueuler » et « gerber »
Pour repérer ce phénomène, la FSA a tout simplement constaté l’apparition de mots-clés tels que « norovirus », « virus hivernal », « vomissement », indiquant d’une manière neutre l’apparition de la maladie, étaient publiés sur Twitter en même temps que les alertes gouvernementales.
En revanche, d’autres mots-clés, considérés comme plus « trash », apparaissent bien plus tôt, parfois un mois avant l’alerte. Pour les repérer, rien de plus simple, il suffit de chercher la litanie des « dégueuler », « gerber » etc.
Néanmoins, la FSA note néanmoins certaines limites à cette technique. En effet, si tous les messages repérés sur Twitter ne sont pas forcément pertinents, certains internautes peuvent également avoir une certaine tendance à l’hypocondrie, difficilement détectable par les autorités.