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Nos suggestions de beaux livres à offrir à Noël

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[image:2,s]Les femmes qui pensent sont dangereuses, de Stefan Bollman

Comment une jeune femme (Jane Goodall) qui n’a d’autre instruction qu’une formation de secrétaire en vient à consacrer sa vie à l’étude des mœurs de chimpanzés en vivant avec eux et en bouleversant ainsi totalement son existence ? Comment une jeune fille déportée à Auschwitz avec sa famille (Simone Veil) devient ministre de la Santé et légalise l’avortement ? Comment une fillette de dix ans (Marjane Satrapi) grandissant en pleine révolution islamique et guerre Iran-Irak choisit de raconter son histoire à travers un roman graphique qui deviendra légende ? Pourquoi une jeune femme journaliste (Anna Politkowskaïa) militante pour les droits de l’homme en vient à être menacée puis assassinée ?

À travers les siècles, l’idée que les femmes puissent revendiquer le droit de participer à des conversations intellectuelles ou simplement d’exprimer leurs opinions a fait trembler les hommes, aussi bien dans la politique que dans la science. Dans son nouveau livre, Stefan Bollman dresse vingt-cinq portraits de femmes, maîtresses à pensée, chercheuses, combattantes pour les droits des femmes, rebelles ou femmes politiques, qui critiquèrent les systèmes en place, se frayèrent un chemin dans des domaines de connaissances jusque-là masculins, ou remirent en question des modèles de pensée existants.

Comme il en ressort de cet ouvrage, les femmes qui pensent et expriment courageusement leurs opinions, par exemple la lauréate birmane du prix Nobel de la paix, Aung San Suu Kyi, sont aujourd’hui encore dangereuses mais aussi en danger. On constate par ailleurs qu’un grand nombre d’entre elles, particulièrement dans la politique, sont fortement sous-estimées, souvent autant par leurs amis que par leurs ennemis. Bertha von Suuttner, Simone Veil, Marie Curie, Marjane Strapi, Indira Gandhi, Margaret Thatcher… découvrez 25 portraits de femmes hors du commun.

Stefan Bollmann est l’auteur de deux best-sellers, Les femmes qui lisent sont dangereuses et Les femmes qui écrivent sont dangereuses, traduits dans 16 langues.

Editions Gründ, 26 septembre 2013, 136 pages, 29,95 euros.

 

[image:3,s]>  Les Rois Fondateurs, de Max Gallo

Qui sont vraiment Philippe Auguste, Saint-Louis et Philippe le Bel ? Fondateurs du royaume de France, ces grands Capétiens ont composé les premières pages illustres de notre Histoire en peuplant notre mémoire de légendes, de gloire et de crimes.

Dans ce livre, illustré des plus belles toiles et sculptures (180 illustrations : fresques, enluminures, miniatures, bas-reliefs, médailles, reliquaires, gisants et portraits) Max Gallo fait revivre ces rois légendaires, intelligents, rusés et implacables.

Ils furent les héros de tant de combats où s’est forgé lentement le sentiment national. Ils nous ont légué, parmi les monuments innombrables qui constituent notre patrimoine, l’abbaye du Mont-Saint-Michel, la cathédrale de Chartres ou encore le Louvre…

Cette grande fresque historique est la matière idéale pour un beau livre qu’on lira par séquences ou d’un trait. Comme un grand roman.

Agrégé d’histoire, docteur ès lettres, longtemps enseignant, Max Gallo a toujours mené de front une œuvre d’historien, d’essayiste et de romancier, s’attachant à restituer les grands moments de l’Histoire et l’esprit d’une époque. Max Gallo a été élu le 31 mai 2007 à l’Académie française, au fauteuil du philosophe Jean-François Revel.

Editions Toucan, 23 octobre 2013, 285 pages, 29,90 euros.

 

[image:4,s]>  Indochine. Des territoires et des hommes (1856-1956), sous la direction de Christophe Bertrand, Caroline Herbelin et Jean-François Klein

Le processus de colonisation et de décolonisation de l’ancienne Indochine française tient presque tout entier dans un siècle, de 1856 à 1956. Les dernières avancées de l’historiographie permettent de l’appréhender dans son ensemble, pour mieux comprendre sa spécificité : l’Indochine, enjeu politique et économique mais aussi mythe littéraire, constitue un cas à part dans l’histoire de l’empire colonial français. En diversifiant les approches – militaire, politique, sociale, économique, religieuse, culturelle – et en croisant les regards d’historiens français, cambodgiens, laotiens, vietnamiens et anglo-saxons, cet ouvrage vise à en offrir l’image la plus complète.

Un ensemble exceptionnel de près de 400 œuvres, objets et documents, souvent inédits – peintures, dessins et photographies, armes, uniformes et emblèmes, archives et imprimés provenant des collections du musée de l’Armée et de nombreuses institutions patrimoniales de référence –, donne à voir toutes les facettes du passé complexe de l’Indochine. Leur diversité fait écho au travail des auteurs et vient nourrir la réflexion.

Gallimard, 17 octobre 2013, 316 pages, 39 euros.

 

[image:5,s]De la loge à l’atelier Peintres et sculpteurs francs-maçons, de Nathalie Kaufmann-Kelifa

Hogarth, Quentin de la Tour, Greuze, Houdon, David, Redouté, Rude, Carle, Vernet, Ames, Gérard, David d’Angers, Géricault, Rosenthal, Rops, Bartholdi, Mucha, Gris, Wood et Chagall. Ils appartiennent à différentes époques, ils ont vécu dans différents pays, ils ont pratiqué différents arts mais tous ont appartenu à une même famille de pensée : la Franc-maçonnerie. Héritière des sociétés de corporations médiévales, la Franc-maçonnerie a remplacé le travail sur la pierre par une réflexion théorique et symbolique portant sur l’édification d’un bâtiment parfait, celui du temple de l’Humanité.

A l’aide de leurs pinceaux, de leurs ciseaux ou de leurs maillets ces artistes ont donné corps à leurs idéaux. Leurs vies ont été marquées par leur engagement dans cette société initiatique et discrète qui prône l’amélioration morale et spirituelle du genre humain.

En Maçonnerie, le travail se fonde sur le symbolisme. En art, le symbole tient aussi une place prépondérante. Que donnera la rencontre entre le créateur et le franc-maçon, tous deux façonnés par le langage symbolique ? Artistes avant d’être Francs-maçons, ce livre montre comment ils ont su traduire artistiquement leur cheminement vers la lumière.

Nathalie Kaufmann-Khelifa est historienne de l’art, elle est aussi l’auteur du livre Les Couleurs du désir, ces femmes sans qui les chefs d’œuvre n’existeraient pas, ouvrage qui étudie les liens unissant les peintres à leurs modèles, paru aux éditions du Toucan en 2012.

Editions Toucan, 30 octobre 2013, 180 pages, 39 euros

 

[image:6,s]>  John F. Kennedy, de Ian Shircore et David Southwell

La présidence de John F. Kennedy fut l’une des plus courtes de l’histoire des États-Unis. Mais son charme, sa popularité et ses combats politiques l’ont inscrit au rang des plus grands présidents américains. Cet ouvrage aborde les grands moments de sa vie de façon chronologique : ses actes de bravoure pendant la Seconde Guerre mondiale, ses débuts politiques au Congrès et au Sénat, ainsi que sa victoire controversée aux élections présidentielles de 1960. Il s’arrête aussi sur ses échecs et ses réussites politiques, tels que l’invasion de la baie des Cochons, la crise des missiles de Cuba, le combat pour les droits civiques et le début de la conquête de l’espace.

Enfin, quelques éléments de sa vie privée (les relations tumultueuses au sein du clan Kennedy ou encore son mariage avec Jacqueline Bouvier) viennent compléter le portrait de cet homme à part. Pour la commémoration du 50e anniversaire de sa mort (le 22 novembre 1963), cet ouvrage dresse le bilan de la vie du 35e président des États-Unis à travers 170 illustrations et 15 fac-similés reproduisant des documents d’archives.

Parmi les 15 fac-similés, on trouve :

– Un télégramme d’anniversaire envoyé à John F. Kennedy par sa petite amie Inga Arvad, que Kennedy surnommait « Inga Binga ».

– Le télégramme officiel qui décida du sort des dirigeants vietnamiens Diem et Nhu et précipita l’escalade du conflit au Vietnam.

– Une note confidentielle répertoriée par l’Assassination Records Review Board et dans laquelle on découvre la réaction des Soviétiques suite à l’assassinat de Kennedy.

– Des dessins et notes griffonnés par Kennedy lors d’une réunion durant la crise des missiles de Cuba.

– Un croquis du crâne de Kennedy fait au moment de l’autopsie.

Ian Shircore est écrivain et journaliste. Il a travaillé dans l’édition et a donné plusieurs conférences. David Southwell a rédigé de nombreux livres d’histoire et de politique

Editions Gründ, 19 septembre 2013, 96 pages, 34,95 euros

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