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On danse et on chante dans les Balkans

 
Le maire d’Izmir, Aziz Kocaoglu, et le consul honoraire de Bosnie-Herzégovine, Kemal Baysak, ont ouvert le Festival balkanique des danses populaires. Ensemble, ils ont déposé des fleurs sur la tombe de Kemal Ataturk, le père de la Turquie contemporaine et laïque, en présence des représentants de 12 pays balkaniques, qui participaient à la manifestation.
 
Le maire Kocaoglu a rappelé la longue histoire du Festival, dont le début remonte à l’année 1935. Il a été repris des décennies après, et reflète aujourd’hui l’amitié et la paix entre les peuples balkaniques.
 

Paix et fraternité

 
« C’est Ataturk lui même qui a instauré le festival. Depuis sept ans, nous avons repris son flambeau, fiers de continuer l’organisation de ces magnifiques rencontres devenues un symbole important de la fraternité et des attente des nations balkaniques, sur notre territoire si mouvementé. Aujourd’hui nous sommes unis grâce à la musique et la danse et tous persuadés que la manifestation continuera de lier nos peuples et leurs cultures, toujours méconnues par des autres habitants du Vieux continent. Le festival est une platforme importante de la paix et de la fraternité, enfin retrouvées dans la région. »
 
Le consul bosnien a exprimé sa gratitude envers la ville d’Izmir, qui a su perpétuer l’oeuvre si importante d’Ataturk. Le programme musical et folklorique a débuté grâce aux membres du club sportif de la municipalité d’Izmir. Ils furent vite suivis par les participants de différents pays, qui ont paradé dans de superbes costumes nationaux, entre deux importantes artères de la ville : Places Cumhuriyat et Konak, où ils ont dansé jusqu’à l’aube.
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