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Panorama des partis politiques en France: élus et adhérents

04.12.2013 par La Rédaction
Panorama des partis politiques en France: élus et adhérents

A l’heure où les partis politiques semblent délaissés au profit de mouvements de contestation d’un caractère inédit, flotte un air de défiance vis-à-vis du personnel politique. Dans les faits et malgré les déclarations de chacun des partis, le nombre d’adhérents aux grands partis ne cesse de baisser depuis une vingtaine d’années. Dans le détail, combien d’élus et d’adhérents détiennent, aujourd’hui, les principaux partis politiques français ?

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Depuis plusieurs mois, les collectifs se multiplient pour défendre les droits des Français. Des « pigeons » aux « Bonnets rouges », en passant par les « Bricoleurs du dimanche », ils sont de plus en plus nombreux à prendre la parole pour se faire entendre des politiques. La voix des partis politiques ne semble plus avoir le même impact qu’il y a une vingtaine d’années. Pourtant, ces mêmes partis revendiquent des milliers d’adhérents. Il est cependant important de noter que les nombres d’adhérents sont donnés par les partis eux-mêmes et sont donc à mettre en perspective.

Union pour un mouvement populaire (UMP) – 205 000 adhérents

L’UMP a pour ambition depuis le début des années 2000 de rassembler les tendances gaullistes, centristes, libérales et conservatrices au sein d’une même famille. Selon son président, Jean-François Copé, l’UMP dénombrait 205 000 adhérents, à jour de cotisation, en août 2013. A la suite du lancement de la souscription nationale, lancée par son parti début juillet, après l’annulation des comptes de campagne de Nicolas Sarkozy, il avait assuré que son parti avait enregistré « 45 000 » adhésions supplémentaires. Le parti a connu un pic d’adhésion l’année de l’élection de Nicolas Sarkozy : au 31 décembre 2007, l’UMP estimait son nombre d’adhérents à  environ 370 000.

L’UMP compte aussi de nombreux élus : 199 députés, 131 sénateurs, 25 députés européens, 27 présidents de conseils généraux et 3 présidents de conseils régionaux.

Le Parti socialiste – 173 486 adhérents

Le Parti socialiste prend la suite de la Section française de l’Internationale ouvrière (SFIO), fondée en 1905 sous l’impulsion de Jean Jaurès et rebaptisée Nouveau Parti socialiste puis Parti socialiste en 1969. Selon un document fourni par le PS, en octobre 2012, le parti revendiquait 173 486 adhérents. Un chiffre en forte baisse puisque lors du Congrès de Reims en novembre 2008, le nombre d’adhérents du parti était de 232 511 et de 203 000 en septembre 2009, selon la direction du parti.

Si ce nombre d’adhérents est inférieur à celui de l’UMP, le PS peut se flatter de compter un nombre bien plus important d’élus : 274 députés, 128 sénateurs, 13 députés européens, 54 présidents de conseils généraux et 20 présidents de conseils régionaux.

Le Parti communiste – 138 000 adhérents

Le Parti communiste, fondé en décembre 1920, était le plus important parti français dans la période de l’après-guerre. De 1934 à 1939, on estime à un million le nombre de ses membres qui ont été exécutés ou déportés. Son influence et son assise électorale se sont cependant peu à peu estompées au profit du Parti socialiste, lors des élections législatives françaises de 1978 puis lors de l’élection présidentielle française de 1981. Le PCF a récemment réagi en s’engageant dans une alliance électorale au sein du Front de Gauche. Le PCF revendiquait, début 2012, 138 000 adhérents dont au moins 70 000 à jour de cotisation.

Ce nombre important d’adhérents a permis au PCF de conserver un certain nombre d’élus : sept députés, vingt sénateurs, deux députés européens, deux présidents de conseils généraux et un président de conseil régional.

Front national – 65 000 adhérents

Le Front national, parti politique classé à l’extrême droite, fondé en 1972 et présidé par Marine Le Pen depuis janvier 2011, connaît depuis plusieurs mois un regain de popularité qui se traduirait, selon les cadres du parti, par une augmentation des adhésions. « A l’issue du scrutin interne pour élire son nouveau président en 2011, le parti comptait 22 403 adhérents », écrit Emmanuel Nkunzumwami, dans La montée de l’extrême droite en France (L’Harmattan – 2012). « Cependant, au début de 2012, le Front national revendique plus de 50 000 adhérents à jour de cotisation, mais reste secret pour permettre toutes les vérifications sur ces chiffres ».

En avril 2013, au cœur de l’affaire Cahuzac, les responsables du Front national revendiquaient un record de 65 000 adhérents. « Nous avons enregistré, à la fin mars, le record historique depuis la création du Front national », estimait alors Marine Le Pen.

En revanche, les modes de scrutins des élections législatives et locales ne favorisent pas l’élection de membres du FN. Le parti ne compte que deux élus à l’Assemblée et trois élus au Parlement européen.

Union des démocrates et indépendants – 50 000 adhérents

L’UDI, parti politique de centre-droit, fondé par Jean-Louis Borloo en septembre 2012, est composée de différents partis qui conservent leur existence : Alliance centriste, présidée par Jean Arthuis ; Force européenne démocrate, présidée par Jean-Christophe Lagarde ; France écologie, présidée par Isabelle Jacono ; La Gauche moderne, présidée par Jean-Marie Bockel ; Nouvelle écologie démocrate, présidée par Éric Delhaye ; Nouveau Centre, présidé par Hervé Morin ; Parti libéral-démocrate, présidé par Aurélien Véron ; Parti radical, présidé par Jean-Louis Borloo ; Territoires en mouvement, présidé par Jean-Christophe Fromantin. Un an après sa création, Yves Jégo, le délégué général de l’UDI, revendiquait 50 000 adhérents.

L’UDI possède aussi un nombre conséquent d’élu : 30 députés, 31 sénateurs, six députés européens et onze présidents de conseils généraux.

Mouvement démocrate – 35 000 adhérents

Le MoDem, parti politique français du centre, créé par François Bayrou (alors président de l’UDF) à la suite de l’élection présidentielle de 2007, revendiquait, fin 2011, 35 000 adhérents. Le parti aurait perdu la moitié de ses adhérents entre 2007 et 2012.

Le Mouvement démocrate est aussi pauvre en élus : deux députés, quatre sénateurs et cinq députés européens. L’alliance du parti avec l’UDI, au sein de « L’Alternative », pour les prochaines échéances électorales, devrait permettre au parti de François Bayrou d’en obtenir d’avantage.

Debout la République – 13 000 adhérents

Debout la République, parti politique français souverainiste, fondé en 2007 par Nicolas Dupont-Aignan, revendique 13 000 adhérents en 2013. « Grâce à l’arrivée de nombreux nouveaux adhérents depuis huit mois, DLR vient de passer le cap des 13 000 adhérents », déclarait, dans un communiqué le Conseil national de Debout la République, en février 2013.

Debout la République n’a qu’un seul député : Nicolas Dupont-Aignan.

Parti de gauche – 12 000 adhérents

Le Parti de gauche est un parti politique classé à gauche, fondé le 1er février 2009 par les parlementaires Jean-Luc Mélenchon et Marc Dolez. Le PG est coprésidé depuis le congrès du Mans par Jean-Luc Mélenchon et Martine Billard. En juillet 2012, le Parti de gauche revendiquait plus de 12 000 adhérents.

Le Parti de gauche n’a pas d’élus nationaux, il n’est représenté qu’au Parlement européen par Jean-Luc Mélenchon.

Europe Écologie-Les Verts – 10 000 adhérents

Europe Écologie-Les Verts est la nouvelle dénomination du parti Les Verts depuis le 13 novembre 2010, à la suite d’un changement de statuts permettant de rassembler les militants venus dans le cadre des listes Europe Écologie aux élections européennes de 2009 et régionales de 2010. En août dernier, le parti assurait avoir « passé les 10 000 adhérents ». Il revendiquait 14 869 adhérents à jour dans leur cotisation lors de la primaire présidentielle, organisée en juin et juillet 2011.

Cependant, grâce aux alliances qu’il a su nouer, avec les socialistes notamment, EELV jouit d’un nombre important d’élus : 15 députés, 12 sénateurs et 16 députés euroépens.

La Rédaction


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