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Présidentielle 2017: pour Ségolène Royal, «on ne dit jamais jamais»

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Jeudi 12 décembre, Ségolène Royal n’a pas exclu de se représenter à l’élection présidentielle : « On ne dit jamais jamais en politique ». Et si Nicolas Sarkozy envisageait de revenir ? « Je crois que les Français n’auront pas la mémoire courte », a-t-elle lancé sur RTL. La présidente du conseil régional de Poitou-Charentes a, par ailleurs, estimé que si le retour de son ancien adversaire, sur le devant de la scène, est envisagé c’est « parce que la droite est dans une situation lamentable ». « Les divisions et l’absence de propositions. C’est une affaire à l’intérieur du camp de la droite, c’est à eux de régler leurs problèmes », a souligné la candidate malheureuse à l’élection présidentielle de 2007 face à Nicolas Sarkozy.

Et d’ajouter : « Les sondages sont là, les élections ne sont pas là. Il faut que les Français prennent de la distance à l’égard de ce qu’on leur assène tous les jours. Il faut qu’ils fassent la différence entre un sondage sur 800 personnes et le moment solennel du vote démocratique qui ne doit pas être confisqué ».

La constitution d’une armée européenne

Alors que deux soldats français ont été tués dans la nuit de lundi à mardi dans un accrochage à Bangui, cinq jours après le début de l’opération Sangaris, Ségolène Royal a estimé que l’armée française pourrait servir de « socle » à la constitution d’une armée européenne. Soutenue par l’Europe, la France paraît, en effet, isolée en Afrique.

« Sans doute serait-il imaginable, puisque nous parlons depuis des années de la constitution d’une armée européenne, que ce soit l’armée française qui serve de socle à la concrétisation de la formation d’une armée européenne qui impliquerait la responsabilité des autres pays européens davantage qu’ils ne le font aujourd’hui », a déclaré, jeudi 12 décembre, Ségolène Royal, sur RTL.

La Centrafrique, « c’est un pays francophone, dont toutes les élites ont été formées en France. Nous avons une histoire commune avec ce pays, pas toujours glorieuse d’ailleurs pour ce qui concerne l’ancienne puissance coloniale. Nous avons donc une responsabilité », a-t-elle ajouté.

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