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Rudolphe, le renne au nez rouge, ne serait pas qu’une légende de Noël

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Pour parvenir à cette conclusion et démontrer que le nez rouge des rennes n’était pas qu’une décoration de Noël, une équipe de scientifique suédoise de l’université de Lund s’est armée d’une caméra à capteur thermique. Et le cliché, visible ci-dessous, montre bel et bien que la partie nasale du renne vire au rouge, contrairement au reste de son corps, recouvert d’un pelage.

L’explication est simple : exposé au froid, le nez ne gèle tout simplement pas car la circulation du sang y est plus dense que dans le reste du corps, afin de résister au froid. Le volume élevé d’hémoglobine fait qu’à la caméra thermique, nous pouvons constater que l’extrémité du museau de l’animal rougit lorsque les températures baissent.

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Le nombre de vaisseaux dans la partie nasale est plus important qu’ailleurs chez le renne, car c’est un élément primordial pour rechercher de la nourriture. En cas de rudes conditions, le flot sanguin va ainsi augmenter, afin que l’animal puisse conserver une certaine sensibilité au niveau de son nez.

« Lorsque les rennes se nourrissent, leurs museaux sont soumis à des températures très basses, notamment lorsque la nourriture se trouve sous la neige », explique ainsi le professeur Ronald Kröger, qui poursuit : « Ils pompent alors du sang chaud vers le museau. C’est cette circulation sanguine importante à ce niveau qui explique cette couleur rouge. » Un rougissement invisible à l’œil nu bien évidemment, mais qui n’est désormais plus seulement qu’un simple conte de Noël.

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