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Salon nautique: Embarquement immédiat Porte de Versailles

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Depuis 1926, le même refrain. Et toujours le même succès. Le Salon Nautique de Paris, dernier grand évènement de la saison Porte de Versailles, se tient cette année du 7 au 15 décembre, au Parc des Expositions. Environ 250 000 visiteurs sont attendus dans les travées de cet incontournable rendez-vous des amoureux de la mer.

Le nautisme, un fleuron français

Les occupations y sont multiples, les ambiances diverses. Une seule passion commune, la mer. Le « Nautic », comme l’appellent les habitués, est un véritable bol d’air pour les Parisiens en quête de l’air du Grand large. Il est aussi la découverte des nouveaux modèles de bateaux, la rencontre avec des skippers au long cours, ou tout simplement une initiation au monde maritime.

A travers les allées hérissées de bateaux, à voile ou à moteur, on déambule en observant ces coques, prêtes à affronter les lames de l’Atlantique. On s’arrête pour profiter de l’incomparable chaleur du stand de la Martinique, où l’on déguste des petits boudins antillais. Avec les huîtres de Marennes-Oléron ou les moules de bouchot de Bretagne, la gastronomie maritime française est l’escale de la journée.

Les fleurons de la construction navale sont là. Les Sun Odyssey de Jeanneau, les prestigieux Centurion de Wauquiez, les voiliers Bénéteau ou ceux du chantier naval Dufour de La Rochelle. Tous arborent un savoir-faire reconnu dans le monde entier. La France n’a pas seulement de grands marins, mais aussi des architectes navals que les magnats de l’industrie nautique s’arrachent.

Un air de revanche pour la voile française

Les skippers français ont toujours brillé dans les épreuves reines. Que ce soit au Vendée Globe, dont ils possèdent le palmarès intégral, ou sur d’autres régates, en solitaire (La Route du Rhum) ou en équipage (Transat Jacques-Vabre). En revanche, la Coupe de l’America leur échappe depuis 1851, date de sa création. Plus vieille épreuve nautique de l’Histoire du sport, son palmarès est souvent gravé du nom d’équipes américaines, ou suisses, comme ce fut le cas en 2007 et 2010.

La voile française, symbolisée par la prestigieuse école des Glénans (dont Franck Cammas est issu), a une revanche à prendre sur un siècle et demi de compétition nautique. Olivier de Kersauson, Michel Desjoyeaux et Franck Cammas seront donc les porte-drapeaux de la France pour la 35ème édition de la Coupe de l’America, prévue en 2017. Ils l’ont annoncé cette semaine. A l’aube de leur préparation, l’ambition est simple : monter une équipe professionnelle, bien financée, entourée des meilleurs éléments. Il va de soi que lorsqu’on a gagné le Vendée Globe, détenu le Trophée Jules Verne ou remporté la Route du Rhum, on prend la mer pour gagner.

L’avenir dira peut-être que c’était ce qui manquait à la France pour accrocher son nom au palmarès. Une équipe de marins qui ont la compétition dans le sang, et dont la maison est l’Océan.

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