Le shutdown de l’administration américaine a fait peur, très peur. Outre le coût exorbitant d’une telle situation, la crise politique qui l’a précédé a fait prendre conscience aux élus américains qu’il y avait des limites à ce qu’ils pouvaient se permettre. Du coup, il fallait trouver une solution.
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C’est donc un accord bilatéral et biannuel qui a été signé ce mercredi 11 décembre 2013 dans la nuit à Washington entre les Démocrates et les Républicains.
Des semaines de négociations qui ont porté leurs fruits
Depuis le shutdown d’octobre, les démocrates et les républicains savaient qu’un nouveau risque planait de voir l’administration bloquée. Car, en janvier 2014, le pays aurait de nouveau atteint le plafond de sa dette et la situation aurait continué.
Les sénateurs Patty Murray, démocrate, et Paul Ryan, républicain, ont donc mené des négociations fortes pendant plusieurs semaines afin de trouver un accord. Si les détails ne sont pas encore connus, on sait déjà qu’il prévoit plus de dépenses pour le Pentagone sur le court terme avec des économies sur 10 ans.
Plus de dépenses dans les années à venir, et des économies sur dix ans
Dépenses et économies, voilà le leitmotiv des points de cet accord bilatéral. 12 milliards de dollars seront récupérés sur les retraites des fonctionnaires, les taxes pour les passagers, notamment d’avion, seront augmentées… en tout, 85 milliards de dollars devraient être récupérés dans les dix prochaines années.
Mais les dépenses vont augmenter de 64 milliards de dollars en 2014 et 2015 ce qui aura pour conséquence, sur la décennie à venir, d’entraîner une économie de 22,5 milliards de dollars. Une petite économie mais ce n’est pas là le nœud de cet accord.
Eviter de nouveaux shutdown
A défaut d’avoir réussi à trouver un accord viable et qui permettrait de réformer en intégralité la législation sur les impôts, les retraites et la santé des personnes âgées, Paul Ryan et Patty Murray ont réussi l’essentiel pendant ces semaines de dures négociations : faire une trêve politique et éviter à tout prix que l’ombre d’un nouveau shutdown ne plane sur le pays.
Le texte devra encore être voté mais il ne devrait pas y avoir de surprises, celui-ci ayant été signé par les chefs de file des deux partis.
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