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Un an après la tuerie de Newton, les armes et les larmes

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Barack Obama et son épouse, eux, se recueilleront samedi en mémoire de ce premier et triste anniversaire.

L’émouvante chanson « Imagine » de John Lennon retentit. Les notes, tristes et poignantes, rappellent que l’icône est aussi décédée par arme à feu en 1980. Une veillée est organisée dans la cathédrale nationale de Washington.  L’Amérique pleure ses morts et panse ses blessures. Mais les Américains évoquent aussi l’avenir, et appellent leurs élus à l’aide.

La liberté de port d’armes de nouveau pointée du doigt

L’école de Sandy Hook, démolie il y a deux mois et bientôt remplacée par un nouveau bâtiment, avait été la cible d’un déséquilibré, Adam Lanza. Pourquoi celui-ci avait-il accès avec autant de facilité à des armes à feu ?

C’est la question, dont tous les Américains connaissent la réponse, qui revient avec insistance aujourd’hui. Le droit pour chaque citoyen américain de posséder une arme est inscrit dans la Constitution américaine, au Deuxième amendement. C’est dire son importance !

Barack Obama a tenté, de diverses manières, de durcir la loi sur le commerce des armes. En vain. Outre le lobbying et les pressions exercées par les fabricants d’armes, le Président américain a dû se heurter à l’opposition du Congrès. Voter une loi qui reviendrait sur cet amendement serait très impopulaire aux Etats-Unis, et équivaut pratiquement à un suicide politique.

Les seules réformes constatées sur ce terrain ont été votées dans une poignée d’Etats. Néanmoins, la grande réforme fédérale voulue par Barack Obama n’a pas eu lieu.

Un an après la tuerie de Newton, et malgré l’émoi national de cette commémoration, la société américaine reste divisée sur la question du port d’armes.

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