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Variole, lèpre, sarcoïdose… les nombreuses maladies de Robespierre

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La santé de l’instigateur de la Terreur, Robespierre, était plutôt fragile. C’est en tout cas ce que révèle un diagnostic rétrospectif mené par le médecin légiste Philippe Charlier.

Une variole qui aurait pu le tuer

C’est grâce à une reconstitution du visage de Maximilien de Robespierre que les experts peuvent affirmer que ce dernier était atteint de la variole, une maladie reconnaissable aux cicatrices qu’elle laisse sur la peau.

C’est la contraction de cette maladie qui « expliquerait la fatigue permanente, l’asthénie dont a pu souffrir Robespierre qui était dans les derniers mois de sa vie au bord de l’épuisement », souligne le Dr Charlier.

Grâce à l’examen attentif des masques mortuaires réalisés sur la dépouille de Robespierre – masques réalisés par Marie Grosholtz, devenue célèbre sous le nom de Madame Tussaud – le médecin spécialiste des énigmes historiques a également pu soulever deux autres pathologies dont son « patient » aurait été atteint.

Lèpre et tuberculose ?

Selon le Dr Charlier, Robespierre « présente quasiment tous les signes d’une sarcoïdose diffuse : une atteinte ophtalmologique, cutanée, à la fois au niveau des jambes et au niveau du visage, et également une atteinte des muqueuses respiratoires ».

« On n’a pas la prétention d’avoir un diagnostic de certitude, néanmoins c’est très, très, très fortement évocateur », explique le médecin.

Au cours de ses recherches, le légiste a également envisagé d’autres pathologies, « à commencer par la lèpre et surtout la tuberculose, mais en l’occurrence ça ne colle pas », indique-t-il.

Maximilien de Robespierre est l’une des principales figures de la Révolution française. Avocat de formation, c’est lui qui fait régner la Grande Terreur en France et envoie nombreux de ses concitoyens et amis à l’échafaud. Il mourra également guillotiné à l’âge de 36 ans le 28 juillet 1794.

> Lu sur BFM TV

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