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Même après la mort, le corps humain peut encore être utile à la science. Pour aider à la recherche scientifique, l’Académie de médecine a lancé, lundi 20 janvier, un appel au don de cerveau. Ces dons permettraient aux chercheurs de mener des études approfondies sur le vieillissement cérébral et sur certaines maladies neurodégénératives comme Alzheimer ou Parkinson.
Environ 400 cerveaux dans la banque des cerveaux
« La recherche bute aujourd’hui sur un obstacle majeur : la pénurie de cerveaux à étudier induite par la disparition programmée de l’autopsie scientifique en France », a ainsi déclaré l’Académie de médecine qui indique qu’en France, 0,11% des décès ont été suivis d’une autopsie médicale.
Depuis 2006, une sorte de banque de cerveaux a été créée en France, le GIE Neuro-CEB. « Nous avons besoin de cerveaux de patients atteints de maladies, mais également de cerveaux témoins, c’est-à-dire de personnes qui n’étaient pas touchées par ces pathologies avant leur décès afin de pouvoir les comparer », explique ainsi Marie-Claire Artaud, coordinatrice de la banque des cerveaux, dans des propos retranscris par France TV Info.
Les chercheurs manquent de cerveaux « témoins »
Les associations de patients se mobilisent et à ce jour, environ 400 cerveaux auraient été récoltés et 1 700 promesses de don post-mortem ont également été consenties.
Cependant, parmi tous ces cerveaux et promesses, la plupart proviennent de personnes atteintes d’une maladie neurodégénérative comme Alzheimer et Parkinson et les responsables soulignent un véritable besoin pour les cerveaux « sains » ou encore les cerveaux de patients atteints de sclérose en plaque.