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Cette année, le pouvoir d’achat s’amenuise encore pour les Français qui subissent à partir de ce 1er janvier une hausse de la TVA. Cette augmentation de plus 6 milliards devrait servir à financer en partie le crédit d’impôt compétitivité emploi qui doit réduire le coût du travail des entreprises de 10 milliards d’euros en 2014 et de 20 milliards à terme. Le taux normal, qui s’applique à la plupart des biens et services, passe de 19,6 % à 20 % et le taux intermédiaire augmentede 7 à 10 %. Le taux réduit à 5,5 %, en revanche, n’évolue pas.
Si la plupart les produits de première nécessité ne sont pas touchés par cette hausse, qu’est ce qui va concrètement changer à partir de ce 1er janvier ?
Les produits de consommation concernés
C’est le taux intermédiaire qui est le plus touché par cette augmentation. Or ce taux concerne un grand nombre de secteurs et de produits : restauration et vente de produits alimentaires préparés, s’ils sont destinés à une consommation immédiate, boissons sans alcool et eau (à consommation immédiate), hébergement en hôtel, en location meublée, en camping classé, transport de voyageurs, travaux de rénovation d’un logement, médicaments non remboursables, centres équestres, fêtes foraines ou encore droits d’entrée dans les zoos, musées, monuments, expositions et sites culturels.
Si la SNCF va intégralement répercuter la hausse, la RATP elle ne touchera pas au prix de son ticket de métro et des abonnements zone 1-5.
Le taux normal, qui concerne la majorité des biens et services, passe de 19,6 % à 20 %, ce qui doit rapporter 2,6 milliards. Les boissons alcoolisées (à consommer sur place) sont concernés par cette hausse ainsi que les publications (livres, journaux, revues) pornographiques ou violentes, interdites de vente aux mineurs, d’exposition à la vue du public ou de publicité.
Des baisses à prévoir malgré tout
Dans le bâtiment, la rénovation thermique va voir son taux passer de 7% à 5,5%. Seront aussi touché par cette baisse les tickets cinéma et les préservatifs. La ministre de la santé, Marisol Touraine, a annoncé qu’elle souhaitait « que les fabricants jouent le jeu en répercutant cette diminution ». « L’économie se chiffrera à dix ou vingt centimes d’euros par boîte. Cela devrait à la fois inciter les jeunes et les moins jeunes à mieux se protéger et favoriser la contraception, une autre de mes priorités », a-t-elle ajouté, dans un entretien au Journal du dimanche, publié à l’occasion de la Journée mondiale de lutte contre le sida du 1er décembre.
Le logement social et les travaux de rénovation des HLM, qui devaient passer de 7 à 10 %, redescendront à 5,5 %.