Le Forum économique mondial s’est ouvert aujourd’hui à Davos, en Suisse. Pendant quatre jours, chefs d’État, PDG et personnalités politiques et du monde des affaires se réunissent dans la petite station de ski huppée. Au programme : le « remodelage » du monde, avec plus de 250 sessions sur des thèmes aussi divers que la croissance, l’environnement, les inégalités de richesse mais également la situation en Syrie et au Proche-Orient.
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« Des profondes forces politiques, économiques, sociales et, surtout, technologiques transforment nos vies, nos communautés et nos institutions », indique le Forum économique mondial, qui ouvre aujourd’hui ses portes à Davos.
« Remodeler le monde »
Cette année, le sommet accueille 2500 leaders du monde économique, politique, technologique et social : 40 chefs d’État ou de gouvernement, 1500 chefs d’entreprise, les patrons de grandes organisations internationales comme le FMI, l’ONU ou l’OMC, et des personnalités intellectuelles et religieuses se sont donné rendez-vous dans la petite station grisonne pour quatre jours de conférences, de débats et de discussions.
Ils réfléchiront au « remodelage du monde » et à ses conséquences pour la société, la politique et les affaires, thème central choisi pour cette 44ème édition du Forum économique mondial. « Notre objectif est de développer les idées, les initiatives et les actions nécessaires pour répondre aux défis actuels et émergents », indiquent les organisateurs du Forum sur le site.
L’écho de Genève 2
Plusieurs grands thèmes ont été retenus pour alimenter les 250 sessions de ce sommet, qui coïncide avec l’ouverture , le même jour, de la réunion dite de Genève 2 à Montreux, également en Suisse.
« La situation au Proche-Orient sera un des points forts de la partie diplomatique du Forum avec l’intervention d’un dirigeant de l’opposition syrienne, George Sabra. Autre invité de marque de la région, le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu interviendra sur les perspectives économiques et politiques de l’État hébreu », indique La Tribune de Genève.
Les grandes questions du Sommet
D’autres questions seront abordées comme la croissance et la nécessité de la rendre plus inclusive, mais également la révolution internet et ses conséquences, qui peuvent être négatives sur l’emploi dans certains secteurs traditionnels.
Le problème des inégalités de richesses dans le monde, pointé du doigt dans un rapport de l’ONG Oxfam, sera également abordé. Enfin, une autre question-clé du sommet traitera de la nécessité de se préparer à un monde où vivront bientôt 9 milliards d’habitants. Des questions environnementales ou sanitaires comme la gestion et l’accès à l’eau potable seront également évoquées.
La France et les femmes peu représentées
Alors que David Cameron, le Premier ministre britannique, Dilma Rousseff, la présidente brésilienne, ou encore Bill Gates, le fondateur de Microsoft, sont attendus à Davos, les Français seront représentés par trois ministres : Pierre Moscovici (Finances), Laurent Fabius (Affaires étrangères) et Fleur Pellerin (Economie numérique).
Sur les 2500 participants, une soixantaine de Français seulement fera le déplacement, dont le président de Renault-Nissan, Carlos Ghosn, ainsi que les PDG de Total (Christophe de Margerie), Areva (Luc Oursel), Publicis (Maurice Lévy) et de la Société générale (Frédéric Oudéa).
Concernant la participation féminine au Forum de Davos, moins de 15% des participants seront des femmes. Un chiffre en baisse par rapport à l’édition précédente, qui avait rassemblé 17% de femmes en janvier 2013. La question de la représentativité des femmes sera par ailleurs abordée lors du Forum.
En 2011, Klaus Schwab, fondateur du forum, déclarait à ce propos qu’« un monde où les femmes représentent moins de 20% des décisionnaires est un monde qui manque une incroyable opportunité de croissance et qui passe à côté d’un réservoir inexploité de possibilités ».
