En plein affaire Dieudonné, des inscriptions à caractère antisémite comme « Quenelles », ou encore « Vive la Shoananas » ont été taguées sur le Mur pour la Paix. Le maire de Paris, Bertrand Delanoë, a dénoncé un acte « minable » et « scandaleux ».
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Le mur pour la paix, érigé sur le champ de Mars, à Paris, a été une nouvelle fois vandalisé. L’artiste Clara Halter, qui a créé le Mur, et son époux, l’écrivain Marek Halter, sont venus eux-mêmes nettoyer le mur, dimanche 6 janvier, devant l’Ecole militaire.
Inscriptions à caractère antisémite
Comme le prouve cette photo publiée sur Twitter, le 5 janvier, c’est au feutre noir que les vandales ont inscrit les mots « Quenelles » et « Vive la Shoananas », – une chanson de Dieudonné dans laquelle il tourne en dérision la Shoah – sur le monument.
« Ce détournement d’un monument symbolisant la paix et la concorde pour exprimer un message insultant à forte connotation antisémite est à la fois minable et scandaleux », a dénoncé le maire de Paris Bertrand Delanoë, comme le rapporte Metro News.
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Le mot paix inscrit en 32 langues
Ce n’est pas la première fois que l’oeuvre de Clara Halter est dégradée. Le mur, librement inspiré du Mur des Lamentations de Jérusalem, a été érigé il y a treize ans sur le champ de Mars pour célébrer le passage du deuxième millénaire. Le mot paix y est inscrit, calligraphié et sablé en 32 langues, à travers 18 alphabets.