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Dix choses bonnes à savoir sur l’Afrique

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Parmi tous les continents, l’Afrique est sans doute celui qui se démarque le plus en termes d’évolution. Pour mieux comprendre cette vaste région en plein développement, l’Africa Research Institute a mis en lumière dix éléments à connaître pour mieux comprendre les enjeux africains en 2014. Extraits.

La vaccination contre le paludisme pourrait devenir une réalité

Le Mosquirix, développé par les laboratoires GlaxoSmithKline représente un grand espoir pour tout le continent. Ce vaccin antipaludique est à ce jour le plus développé et le plus efficace pour protéger les nourrissons et les enfants.

Ce vaccin est en effet le seul qui permette aujourd’hui de cibler la souche la plus mortelle du paludisme ; son introduction en Afrique pourrait durablement bouleverser le traitement de cette maladie.

Malgré les crises, une croissance en hausse

Les diverses instabilités politiques ainsi que les crises qui agitent le Soudan du Sud, la Centrafrique ou encore le Mali ne devraient pas avoir d’impact sur la croissance africaine au cours de cette année 2014.

Les perspectives économiques du continent demeurent positives et l’on s’attend à une croissance de 5,5%. Ces chiffres s’expliquent en partie par le rôle bénéfique de grandes économies telles que le Nigeria, le Kenya, l’Ethiopie, le Ghana ou encore l’Angola. Dans les années à venir, le pouvoir et l’influence de ces pays devraient aller en grandissant.

Nigeria, microcosme du continent

Entre 2004 et 2010, la croissance nigériane a fait un bond de 7% par an. Au cours de cette même période, le taux de pauvreté a également augmenté de 6,5%. Le fossé entre les habitants qui bénéficient de cette croissance économique et les plus pauvres devrait s’accentuer en 2014, une tendance qui ne s’applique d’ailleurs pas qu’à ce seul pays.

Si la croissance augmente, la création d’emplois n’est pas encore assez forte pour enrayer la pauvreté.

L’intégration régionale est essentielle

La plupart des pays africains sont trop petits pour attirer des investissements sur leur seul territoire. Augmenter la taille du marché par la mise en place d’une intégration politique et économique avec les pays voisins est devenu le seul espoir réaliste pour espérer une croissance soutenue au fil du temps.

La Chine n’est plus le seul partenaire de l’Afrique

De nombreuses mesures audacieuses continuent d’être prises par les nouveaux partenaires du développement africain. En décembre 2013, la Turquie est devenue le 78ème Etat membre de la Banque africaine de développement. Le même mois, la Banque nationale du Brésil pour le développement économique et social (BNDES) a intensifié ses activités sur le continent en ouvrant une succursale à Johannesburg, en Afrique du Sud.

> Lu sur Africa Research Institute

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