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Popularité et croissance en berne, François Hollande se serait bien passé des révélations du magazine Closer qui ont fait l’effet d’une bombe sur la scène nationale mais aussi internationale. Sa supposée liaison avec l’actrice Julie Gayet et l’hospitalisation de sa compagne officielle l’ont mis dans une situation extrêmement délicate qui risque d’éclipser les thèmes importants qu’il aurait aimé exposer à la presse, ce mardi 14 janvier.
Ce dont il devrait parler
Son pacte de responsabilité : le 31 décembre au soir, lors de ses vœux aux Français, François Hollande avait alors proposé aux entreprises un pacte de responsabilité qui viendrait diminuer les charges et les contraintes des entreprises en échange de davantage d’embauches et de dialogue social.
L’inversion de la courbe du chômage : François Hollande s’était solennellement engagé à inverser la courbe du chômage fin 2013. Les chiffres de décembre ne sont pas encore tombés mais la baisse du chômage reste hypothétique.
L’intervention militaire en Afrique : François Hollande demandait, le 27 décembre dernier, par téléphone, au secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, que les Nations unies « jouent un rôle plus important encore dans la période de transition en Centrafrique ». La France a déployé 1600 soldats, depuis le 5 décembre, en Centrafrique pour protéger la population des massacres perpétrés par des bandes armées. 2 500 hommes sont encore au Mali.
Ce dont il sera contraint de parler
Sa vie privée : L’annonce de l’hospitalisation de sa compagne Valérie Trierweiler, après des révélations sur sa liaison supposée avec l’actrice Julie Gayet, ont mis le chef de l’Etat dans une situation bien délicate. S’il risque d’être bref sur le sujet, il ne pourra certainement pas y couper.
Son impopularité : Selon le dernier baromètre Ifop-JDD paru le 22 décembre, seuls 22 des Français se disaient satisfaits de son action.
L’affaire Dieudonné : Le ministre de l’Intérieur, Manuel Valls, a salué la décision du Conseil d’Etat interdisant le spectacle Le Mur, jeudi 9 janvier. Mais tous ne partagent pas cet avis, à commencer par l’ancien ministre de la Culture, Jack Lang. Interrogé par Le Monde, lundi 13 janvier, l’ancien ministre de la Culture estimait que « la décision du Conseil d’Etat est une profonde régression ».