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En pleine nuit, les infarctus sont plus dangereux…

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L’étude de la clinique Mayo a été publiée dans le British medical journal et indique en effet que dans le cas d’un infarctus, les conditions d’accueil dans l’hôpital sont déterminantes pour la survie du patient.

5% de décès en plus la nuit et le week end

Or ces conditions ne seront pas les mêmes en plein jour, où les établissements hospitaliers tournent à plein régime, que pendant la nuit, où les conditions d’accueil sont restreintes.

Selon les statistiques établies par la clinique Mayo, les personnes qui sont victimes d’un infarctus la nuit ou le week-end voient leurs chances de décéder de cet accident augmenter de 5%.

Les patients traités un quart d’heure trop tard

Les chercheurs à l’origine de cette étude ont enquêté sur 48 études différentes, menées aux Etats-Unis et en Europe, afin « d’évaluer les effets d’admission en dehors des heures normales pour les patients souffrants de crise cardiaque », lit-on dans le journal britannique.

Ils ont alors constaté qu’un patient qui arrive en pleine nuit avec un infarctus du myocarde dans lequel l’artère coronaire est totalement obstrué et la circulation sanguine interrompue devait patienter un quart d’heure de plus avant d’être traité par une angioplastie d’urgence.

Dans leur étude, les auteurs appellent toutes les autorités sanitaires à veiller à ce que les services hospitaliers puissent accueillir de la même manière, de jour comme de nuit, afin de réduire ce taux de mortalité.

> Lu sur Top Santé

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