Parfois j’ai l’impression que tout a été dit sur le ecommerce. La plupart des articles traitent de SEO, adwords, conversion, fiche produits, réseaux sociaux, mais quoi de nouveau dans ces domaines ?
Effectivement on peut faire évoluer les fiches produits pour augmenter le taux de conversion ou adapter ses posts sur sa page facebook en fonction des dernières statistiques dévoilées, mais quoi de révolutionnaire ?
On sait tous que c’est Google qui nous fait faire le plus gros pourcentage de nos ventes avec le SEO et Adwords, et ensuite selon les types de produits proposés, les comparateurs, places de marché, relations presse, publicité TV…
Privilégier l’offre produits
On sait aussi qu’au delà de la couleur et la taille du bouton ajouter au panier, c’est l’offre produits qui fera la différence en premier lieu pour une envie d’achat. Ou le prix si notre site est dans un domaine concurrentiel.
A moins de 500 références en ligne, impossible de dépasser les 100 000€ de CA annuel et donc se payer 
Bref, une fois rappelés les bonnes pratiques ecommerce, l’importance de l’offre, de tenter un essai sur leguide.com et google shopping, et de faire parler de son site auprès de bloggeuses et de sa communauté de fans, on parle de quoi ?
Les nouvelles voies du marketing
Et bien on recommence à parler de la même chose, pour les nouveaux sites. Car les nouveaux malgré tout ce qui s’est dit depuis 10 ans et plus, ne sont toujours pas au courant qu’on ne doit pas copier/coller les CGV d’un autre site ou que se lancer dans Adwords, ce n’est pas le gouffre financier…
On peut quand même parler des réseaux sociaux de photos, Pinterest, Instagram, Lolobu, We heart it, etc… Mais pour le moment, même si c’est super cute et de plus en plus d’internautes s’y mettent, ces sites n’ont pas encore générer un % de CA conséquent chez la plupart d’entre nous…
Le commerçant est, avant tout, un entrepreneur
Mais si on a fait le tour de tout ce qui se dit sur le ecommerce, on peut peut-être dorénavant voir plus large et parler entrepreneuriat tout simplement ? Parce que, être ecommerçant, c’est avant tout être entrepreneur, avec la particularité d’être dans un « secteur d’avenir ». Ce qui n’empêche pas de nombreux sites de subir la crise, de voir trop grand et couler, de trouver de nouvelles idées hors du cadre pour faire plus de ventes, de relier le virtuel au réel, …
Le ecommerce, c’est une entreprise comme une autre avec ses particularités, qui facilite la vie des français, qui est quasi totalement dépendante de Google, qui concentre un maximum de personnes qui se la racontent parce qu’ils sont les nouveaux JAG et Amazon, mais qui représente plus de 2% du PIB français et qui a permis de sortir des chiffres du chômage (nombreux sont ceux qui l’étaient…) les centaines de milliers de créateurs de petits sites, qui même s’ils ne font pas des gros CA, ne coutent rien à l’État mais en plus cotisent pour relancer la France à leur manière.
Alors si on parlait initiative économique au-delà du ecommerce ?…
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