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L’appel du Comité des maires de France en défense d’Achraf

Le Comité des maires de France en défense d’Achraf et de Liberty, le camp des réfugiés iraniens en Irak, a rendu publique l’appel de 14.000 maires et élus de villes et communes de toutes les régions de France pour l’intervention de l’ONU afin d’empêcher le massacre des membres de l’opposition iranienne.

Le 1er septembre 2013, les forces irakiennes à la demande de Téhéran, ont attaqué le camp d’Achraf. Cet assaut sanglant, contre une population sans défense, a abouti au massacre de 52 personnes et au rapt de 7 autres (dont 6 femmes).

Le Comité des maires de France en défense d’Achraf signale que parmi les maires et élus qui ont apporté leur soutien aux résistants iraniens à Achraf depuis que ces massacres par les forces irakiennes ont commencé, se trouvent des maires d’une quarantaine de grandes villes de France, 15 présidents de régions, plus de 50 présidents de conseil général, 306 députés, 98 anciens députés, 122 sénateurs et 22 anciens sénateurs.

Le Comité des maires de France en défense d’Achraf est sérieusement préoccupé par le bilan négatif de la présidence d’Hassan Rohani et s’indigne que de nombreux prisonniers politiques aient été pendus depuis le début du nouveau mandat présidentiel et que le nombre des exécutions en Iran soit multiplié par deux.

Les maires et élus s’inquiètent également de voir que les crimes commis par le régime iranien en Syrie augmenter en même temps que l’envoi en nombre de pasdaran (gardiens de la révolution) dans ce pays.

Un appel à la France

« Nous lançons cet appel au gouvernement français pour que les violations des droits humains en Iran et l’ingérence belliqueuse en Syrie ne soient pas éclipsées par les préoccupations soulevées par son programme nucléaire à visées militaires », précise l’appel des maires.

Le 19 janvier, à l’occasion d’une cérémonie à Auvers-sur-Oise (Val d’Oise) en présence de nombreux maires et élus, le Comité des maires a remis à Maryam Radjavi, la présidente du Conseil national de la Résistance iranienne, le soutien de 14.000 maires et élus de villes et communes de toutes les régions de France, qui condamnent avec vigueur le massacre des membres de l’opposition iranienne.

Sous la pression du gouvernement irakien, les résidents d’Achraf ont été  transférés dans le camp Liberty près de Bagdad que des experts de l’ONU pour les détentions arbitraires, considèrent une prison à ciel ouvert. La tragédie qui a touché Achraf peut se reproduire à tout moment à Liberty. Dans ces conditions, le silence et l’inaction préparent le terrain à ce crime.

 

 

 

 

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