L’acteur bosnien Zijah Sokolovic, l’ambassadeur de l’Unicef et metteur-en-scène, a reçu le prestigieux prix de la Communauté européenne pour sa pièce « La violence ne se justifie pas ». Son projet a été choisi parmi les 18 finalistes du Vieux continent. Il s’agit d’une action contre la drogue et la violence à l’école, entreprise par le Réseau des pays européennes, organisée en Lituanie.
« J’ai essayé d’utiliser mon métier d’acteur et d’informer des enfants et des adolescents sur les problèmes sociaux de notre temps, toujours compliqués et difficiles à comprendre. De plus en plus de jeunes sont confrontés à la violence et aux effets désastreux des drogues. Il est urgent de les prévenir et d’apprendre a se défendre et surtout à résister ».
Sokolovic a écrit deux pièces avec l’aide de la dramaturge bosnienne Selma Parisi, intitulées « La violence ne se justifie pas » et « Dis non à la drogue », qui font actuellement partie du projet européen « L’art à l’école-le théâtre en classe ».
Déterminer les repères d’orientation des jeunes
Selon des règles déterminées, deux acteurs dialoguent sur scène durant 45 minutes, toujours en classe, devant les élèves et leurs enseignants. Le sujet fut réalisé en collaboration avec des psychiatres et des travailleurs sociaux : « Nous avons montré 120 exemples de violence quotidienne, mythique, parentale, psychologique, physique, sexuelle ou économique grâce aux experiences vécues par des jeunes. Nous avons aussi analysé leurs réactions à cette nouvelle forme de violence, souvent non exprimée. Le prix de l’UE était convoité par 18 représentants de toute Europe, engagés dans la lutte contre la criminalité et la violence familiale. Ils sont la meilleure preuve de la puissance de l’art qui peut aider la jeune génération, souvent désemparée et à la recherche de vrais repères », souligne l’acteur très apprécie dans toute l’Europe du sud-est.