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Après Alzheimer, Parkinson est la maladie neurodégénérative la plus fréquente au monde. En France, 120 000 personnes seraient atteintes de cette maladie due à la dégénérescence des neurones qui produisent de la dopamine et dont les symptômes sont les tremblements, la rigidité des membres et la diminution des mouvements du corps.
Nouvel espoir : la thérapie génique
Grâce à la thérapie génique, une équipe de chercheurs franco-britannique vient de faire une découverte qui pourrait bouleverser le traitement de cette maladie en permettant au cerveau de produire de nouveau de la dopamine.
Les recherches de ces chercheurs se sont portées sur 15 patients dont l’état s’est améliorée à la suite de ce nouveau traitement. « Concrètement, les patients marchent mieux, ils sont moins rigides et ils ont moins de mouvements anormaux », s’est ainsi félicité le professeur Stéphane Palfi, chef du service de neurochirurgie de l’hôpital Henri-Mondor, interrogé par France Info.
Cette avancée scientifique pourrait offrir aux médecins traitants une alternative aux traitements actuels, qui miment l’action de la dopamine, mais impliquent de nombreux effets secondaires au fil du temps.
Une « très grande avancée »
En effet, grâce à la thérapie génique, les chercheurs ont réussi à introduire dans le cerveau des malades un vecteur lentiviral. Ce virus, inoffensif, permet en fait de transporter les gènes thérapeutiques dans les zones du cerveau qu’il faut traiter.
Lorsqu’ils arrivent à destination, ces gènes permettent de guérir les cellules malades qui deviennent de nouveau capables de fabriquer de la dopamine.
« C’est un formidable espoir pour tous les malades », estime Mathilde Laederich, directrice de l’association France Parkinson, interrogée par France Info.
« Après les médicaments, après la neurostimulation, il y a une nouvelle voie qui est la thérapie génique et qui a l’air de s’ouvrir […] Si on arrive à sécréter soi-même de la dopamine, c’est déjà une très grande avancée », ajoute-t-elle.