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Une nuit blanche serait-elle dangereuse pour la santé?

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Les fêtes du Nouvel An sont souvent l’occasion de nuits blanches pour les plus fêtards. Pourtant, il semblerait bien que passer une nuit sans dormir serait très néfaste pour la santé, et notamment pour le cerveau.

Des molécules néfastes pour le cerveau

Une équipe de chercheurs suédois a ainsi présenté une étude montrant les conséquences d’une nuit blanche sur le cerveau. Chercheurs en neurologie pour l’université d’Uppsala, ils ont mené leur enquête sur 15 personnes, tous en bonne santé.

Un matin, alors que certains de ces jeunes hommes venaient de faire une nuit blanche, tous sont venus se faire prélever du sang. C’est en analysant ces échantillons que les chercheurs se sont rendus compte que dans le sang des hommes qui n’avaient pas dormi, deux molécules, l’énolase spécifique des neurones et la protéine S-100B étaient concentrées jusqu’à 20% au-dessus de la moyenne.

Une nuit blanche pour des lésions cérébrales ?

« Le nombre de ces molécules du cerveau augmente habituellement dans le sang à l’occasion des lésions cérébrales », explique ainsi le coordinateur de l’étude, Christian Benedict, dans un communiqué de presse.

« Un manque de sommeil peut favoriser les processus de neurodégénérescence », ajoute-t-il encore, alors que selon ces recherches, « une nuit à bien dormir pourrait être d’une importance critique pour le maintien de la santé du cerveau ».

Le sommeil nettoie aussi le cerveau

En outre, une autre recherche parue cette année a également prouvée que les mécanismes de « nettoyage » du cerveau se déclenchaient pendant la nuit.

Des chercheurs de l’Université de Rochester, aux Etats-Unis, ont mis en lumière la découverte du système « glymphatique », le processus qui permet de laver le cerveau.

Un scientifique de cette équipe, Maiken Nedergaard, a publié un article dans le magazine Science, dans lequel il explique que cette découverte initiale pourrait être à l’origine de nouvelles recherches sur des maladies neuro-dégénératives telles que la maladie d’Alzheimer ou la maladie de Parkinson.

Selon ce scientifique, un ralentissement du système glymphatique, provoqué par l’âge, pourrait être à l’origine de ce type de maladies.

> Lu sur La Parisienne

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