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12 ans d’esclavage – le succès de Steve McQueen

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Une histoire classique ? Peut-être pas, l’histoire de Salomon Northup reste atypique. Homme libre et de surcroit violoniste, sa vie est commune à tout homme américain de la haute société. Tout bascule lorsqu’on lui propose de partir en tournée pour quelques jours. Dès lors il sera finalement mis sous les chaines et considéré comme esclave pendant 12 ans.

En quelques minutes l’ambiance est déjà posée.La première séquence  s’ouvre avec des hommes noirs dans un champ attentifs aux consignes données. Les déplacements de la caméra sous les feuillages invitent le spectateur à cette intimité avec les personnages. Intimité que l’on retrouve également dans « Shame » et « Hunger » . Les notes musicales annoncent d’emblée la portée dramatique du film.  Comme dans tous ces films, les séquences s’agrémentent de plan sur l’espace qui entourage les personnages. Dans ledit film il est donc possible de voir divers paysages typiques de la Louisiane. Des plans que l’on peut considérer comme un  moment de réflexion pour le spectateur.

Le film est sans contexte poignant avec des scènes marquantes, notamment celle où la torture et la violence gratuite sont mises en avant.

La puissance de 12 ans d’esclavage s’impose avec sa musique et le son. Ce sont si bien utilisé qu’il martèle et matraque l’esprit.  La prestation des acteurs  et notamment celle de Michael Fassbender en propriétaire tyran apporte toute crédibilité à la situation vécue par les esclaves à cette époque.

Steeve Mac Queen a beau avoir réalisé 3 films, ils ont sa griffe et celle-ci est bien faite preuve à l’appui avec 12 ans d’esclavage. Sa caméra mérite d’être vue, je vous l’assure !

Pauline Macera

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