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13% des Français seraient hypocondriaques…

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Selon une étude Ifop, 13 % des Français auraient peur d’être malades, même s’ils ne présentent aucun symptôme. (Crédit : Shutterstock)

Les hypocondriaques sont partout. Selon une étude menée par l’Ifop, 13% des Français auraient peur d’être malades, même s’ils n’ont aucun symptôme. Parmi eux, les trois quarts iraient très facilement sur Internet pour chercher des informations sur leur maladie imaginaire.

« Certains sont dans une attitude préventive tandis que d’autres sont anxieux voire hypocondriaques », explique l’agence de relations publiques Capital images, qui a commandé l’étude. Selon les chiffres, parmi tous les Français angoissés à l’idée de tomber malade, 61% vont tenter de trouver des conseils dans leur entourage en en parlant avec leurs proches. Les trois quarts iront trouver des réponses à leurs questions sur Internet tandis que 59% iront tout simplement consulter leur médecin, voire même plusieurs médecins.

Surtout pas de tests de dépistages

« Ces personnes inquiètes pour leur santé vont éviter les tests de dépistage du cancer ou les tests sanguins », expliquent encore les auteurs de l’étude. Un curieux paradoxe qui s’explique encore par les chiffres.

19% des hypocondriaques ont en effet peur du dépistage du cancer, contre 13% de la population totale. 14% des femmes, concernées par l’hypocondrie, ne réaliseront pas de mammographie alors que seules 5% des Français sont réticentes à effectuer ce type d’examen.

11% des hypocondriaques éviteront au maximum les scanners ou IRM, contre 3% dans la population totale. 46% les accepteront à contrecœur, contre 29% de la population.

Les médias mis en cause

A l’origine de cette peur d’être malade, les experts mettent en avant le flux d’informations transmis par les médias et Internet. En effet, parmi tous les angoissés de la maladie, 48% affirment avoir découvert leur hypothétique pathologie en en ayant entendu parler dans les médias.

Lorsque ces hypocondriaques se dirigent vers des sources d’information pour trouver du réconfort, ils ne sont ensuite qu’un tiers à se sentir rassuré, tandis que dans 64% des cas, l’angoisse augmente encore plus.

> Lu sur Réponse à tout

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