L’ex-analyste de la NSA, Edward Snowden, a été élu par les étudiants de l’université de Glasgow au poste de recteur de l’université écossaise pour une durée de trois ans. L’informaticien réfugié en Russie succède notamment au technicien nucléaire et lanceur d’alerte israélien Mordechai Vanunu.
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L’ex-analyste de la NSA Edward Snowden, accusé d’espionnage, de vol et d’utilisation illégale de biens gouvernementaux par les Etats-Unis, a été élu par les étudiants de l‘université de Glasgowau au poste purement honorifique de recteur de l’université écossaise, succédant ainsi à Charles Kennedy, homme politique britannique, ancien dirigeant du parti démocrate libéral.
Poste honorifique ?
L’université a souligné que le rôle principal du recteur était de « représenter les intérêts des étudiants » et que « le choix du recteur relevait entièrement des étudiants ».
L’Université de Glasgow fait partie des cinq universités écossaises qui élisent un recteur. « Le Recteur a un certain nombre de fonctions clés pour représenter les étudiants. Il ou elle devra assister aux réunions de la Cour, travailler en étroite collaboration avec des étudiants Conseil représentatif (SRC), et à porter les préoccupations des étudiants auprès des responsables de l’Université », peut-on lire sur le site officiel de l’Université qui précise toutefois que la participation à ces évènement est entièrement volontaire et dépend de la « disponibilité et du choix » du recteur.
And the students have spoken and chosen Edward Snowden as their new rector. #gurector pic.twitter.com/6WEfzOJc88
— Glasgow University (@GlasgowUni) 18 Février 2014
Son asile temporaire touche à sa fin en Russie
Poursuivi par les Etats-Unis, l’informaticien trentenaire a dû trouvé refuge en Russie au mois d’août dernier, où il a obtenu l’asile temporaire, après être resté bloqué pendant 39 jours dans la zone de transit de l’aéroport de Moscou.
Alors que l’asile temporaire obtenu par Edward Snowden en Russie expirera le 31 juillet 2014, les appels se multiplient pour soutenir celui qui a révélé au monde l’ampleur du système de surveillance américain. Pétitions en ligne, manifestations, lettres ouvertes… les défenseurs des libertés individuelles s’acitivent pour appeler les Etats-Unis à faire preuve de clémence vis à vis du jeune informaticien.
Ron Paul, homme politique américain, membre du Parti républicain, a récemment lancé une pétition pour demander que lanceur d’alerte soit gracié, et puisse rentrer dans son pays.