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EN DIRECT – Escalade des tensions place Maïdan à Kiev

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Mardi 18 février, vers 20 heures, le gouvernement ukrainien a fini par mettre ses menaces à exécution en lançant l’assaut sur les manifestants, rassemblés à la Maïdan, la Place de l’Indépendance.

Pour reprendre le contrôle de la place occupée par plus de 20 000 manifestants, les policiers antiémeutes ont eu recours aux grenades, balles en caoutchouc, pavés et gaz lacrymogène.

Menaces de sanctions

Face à cette escalade de violences en Ukraine, François Hollande et Angela Merkel ont haussé le ton: « Il se produit en Ukraine des actes inqualifiables, inadmissibles, intolérables » a déclaré François Hollande lors d’une conférence commune à Paris avec Angela Merkel.

A Berlin, le ministre allemand des Affaires étrangères, Frank-Walter Steinmeier, a dénoncé la « grosse faute de Ianoukovitch »:  « Les manoeuvres dilatoires du président Ianoukovitch ont coûté cher à l’Ukraine. Son refus de discussions sérieuses sur une solution pacifique au conflit et sur une réforme constitutionnelle est une grosse faute » a-t-il déclaré.

« Les Occidentaux sont responsables »

Alexeï Pouchkov, le chef de la commission des affaires étrangères de la Douma (chambre basse du Parlement russe), a estimé que l’Ukraine se trouvait au bord de la « guerre civile », accusant les Occidentaux d’être responsables de cette situation: « Je pense que c’est l’Occident et les hommes politiques occidentaux qui en sont en grande partie responsables, en faisant pression en permanence sur les autorités ukrainiennes pour qu’elles ne rétablissent pas l’ordre dans le pays et laissent agir les organisations ultra-radicales qui tirent maintenant sur la police et mènent la situation à la guerre civile », a-t-il ainsi expliqué.

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