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Jean-Yves Le Drian en Centrafrique pour appeler à la fermeté

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Au programme de cette tournée africaine entamée dimanche 9 février, en République démocratique du Congo, une rencontre avec la nouvelle présidente centrafricaine, Catherine Samba Panza.

Les soldats appelés à faire preuve de fermeté

Face à la gravité de la situation sur le terrain, le ministre devrait également faire preuve de fermeté et engager les forces françaises à durcir le ton face aux milices qui continuent à semer la terreur.

« Il faut que l’ensemble des milices qui continuent aujourd’hui à mener des exactions, à commettre des meurtres, arrêtent », a déclaré le ministre de la Défense lors de sa visite en République démocratique du Congo, appelant les forces déployées sur le terrain à « appliquer les résolutions des Nations Unies, si besoin par la force ».

« Nous poursuivons notre action de manière ferme pour l’avenir », a-t-il encore ajouté.

Une visite observée depuis les Etats-Unis

Cette visite se déroule également dans un contexte d’attention toute particulière à la situation en Afrique. Au même moment, le président français est accueilli par son homologue américain pour une visite d’Etat consacrée aux partenariats franco-américains dans tous les domaines.

La coopération internationale entre les Etats-Unis et la France est bien entendu un sujet au programme des discussions entre les deux présidents et dans une tribune publiée conjointement dans Le Monde et le Washington Post, Barack Obama et François Hollande ont affirmé cette collaboration dans les zones de conflits en Afrique.

« Plus qu’ailleurs, c’est peut-être en Afrique que notre nouveau partenariat trouve son expression la plus visible », ont ainsi indiqué François Hollande et Barack Obama dans cette tribune.

« Dans tout le Sahel, nous nous associons avec d’autres pays pour empêcher Al-Qaida de gagner de nouvelles positions », ont assuré les chefs d’Etat.

Vers un nouveau déploiement militaire

En République centrafricaine, la situation sur le terrain continue de se détériorer, malgré la présence des troupes françaises et africaines.

Alors que le secrétaire général de l’ONU a mis en garde contre une partition possible du pays, de nouvelles forces devraient être déployées en renfort des troupes sur place.

« La brutalité sectaire est en train de changer la démographie du pays, la partition de facto de la RCA est un risque avéré », a déclaré Ban Ki-moon. « Nous devons faire davantage pour prévenir de nouvelles atrocités, protéger les civils, rétablir l’ordre, fournir l’aide humanitaire et maintenir l’unité du pays », a-t-il annoncé, demandant notamment au ministre français des Affaires étrangères français « d’envisager de déployer des troupes supplémentaires ».

Parallèlement à cet éventuel déploiement, l’Union européenne pourrait également accélérer l’envoi de 500 soldats à Bangui, la capitale.

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